Manuel Valls : "Ça ne me gêne pas d’être comparé à Sarkozy"

Publié à 18h58, le 20 septembre 2012 , Modifié à 09h29, le 21 septembre 2012

Manuel Valls : "Ça ne me gêne pas d’être comparé à Sarkozy"
Manuel Valls, à Paris, le 19 septembre 2012. (Reuters)

Il ne l’avait jamais concédé. C’est chose faite. Manuel Valls déclare, au Point du 20 septembre, ne pas être gêné de la comparaison avec Nicolas Sarkozy. Mais dans une certaine mesure seulement.

  1. "Il hystérise la société…"

    Fin août, Manuel Valls racontait au Figaro, tout en sous-entendus, à quel point il s’inspirait dans son action Place Beauvau, de la méthode de l’ancien locataire des lieux, Nicolas Sarkozy.

    La droite avait flairé là l’opportunité de déstabiliser le gouvernement en mêlant louanges et comparaison avec son illustre prédécesseur. "Il n'est pas de droite Manuel Valls, il est de gauche, il est socialiste", le défend, jeudi 20 septembre, Razzy Hammadi.

    Mais c’est au tour de l’intéressé lui-même de s’attarder sur cette comparaison, qui ne le gêne visiblement pas. Dans une certaine mesure.

    Interrogé à ce sujet, dans le Point du 20 septembre, l’ancien directeur de la communication de la campagne présidentielle de François Hollande affirme :

    Cela ne me gêne pas si c’est une référence à son énergie et à sa combativité.

    Mais la comparaison s’arrête là.

    Le ministre de l’Intérieur en profite ensuite pour minimiser cette comparaison et se démarquer de l’action de Nicolas Sarkozy place Beauvau :

    J’ai un autre rapport au temps et à la réforme […]

    Il hystérise la société […] quand moi je veux mettre de l’apaisement.

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