Quelle Europe en cas de victoire d'Hollande ?

Publié à 11h00, le 19 avril 2012 , Modifié à 13h12, le 19 avril 2012

Quelle Europe en cas de victoire d'Hollande ?
François Hollande, le 10 avril 2012. (Maxppp)

Hollande élu, il ne pourra pas changer l'Europe ; sa marge de manoeuvre est trop faible. Mais son arrivée, dans un des deux plus importants pays de l'Union, ne devrait pas être sans conséquence.

C'est en substance l'opinion de Martin Kettle, rédacteur associé et éditorialiste du quotidien britannique The Guardian, qui envisage la victoire du candidat socialiste le 6 mai prochain. 

  1. "Bravo François Hollande !"

    Sur guardian.co.uk

    Que se passerait-il en Europe si François Hollande était élu à la tête de la France le 6 mai prochain et quel serait les options de ce nouveau chef d'Etat ?

    Le rédacteur et éditorialiste Martin Kettle se pose la question, sur le site du quotidien britannique The Guardian, dans la partie consacrée aux opinions, et tente d'apporter quelques élements de réponse. 

    Elu le 6 mai prochain, il arriverait à la tête d'un pays en difficulté :

    La France se bat pour garder son budget sous contrôle, le chômage avoisine les 10 %, la dette se situe à 90 % du PIB [...]

    Si François Hollande ne veut pas faire chuter la zone euro, ses options sont circonscrites

    L'arrivée d'un président socialiste "à la tête d'un des deux pays les plus importants de l'Europe" devrait être bien accueillie par la gauche européenne - "à l'exception de la gauche britannique. Ils n'ont jamais été très amoureux depuis 1791.

    Il souligne : 

    Un évènement avec des conséquences importantes, pas seulement pour la France, mais pour l'Europe [qui] créerait un pôle d'influence, à l'échelle européenne, autour duquel l'espoir d'une vision économique alternative essaimerait inévitablement.

    Et d'envisager, qu'en cas de dissonance avec Angela Merkel, il se retrouve dans  chef d'une opposition européenne :

    Ca, ça serait un marqueur majeur du changement de destinée.

    Quant à ma défaite de Nicolas Sarkozy, il l'envisage à l'aune de la crise économique. Papandréou, Zapatéro ou Bersluconi, ex-dirigeants de la Grèce, de l’Espagne ou encore de l’Italie, n'y ont pas résisté. 

    Prochain d'une liste "qui ne montre aucun signe de faiblesse", souligne Martin Kettle : le président américain Barack Obama.

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