Mariage homo : le député UMP Franck Riester ne voulait pas laisser la gauche seule soutenir le texte

Publié à 08h42, le 28 janvier 2013 , Modifié à 08h42, le 28 janvier 2013

Mariage homo : le député UMP Franck Riester ne voulait pas laisser la gauche seule soutenir le texte
Franck Riester. (Capture d'écran Canal Plus)

Il sort du lot. Le député UMP Franck Riester, qui a fait son coming out en 2011, est l’une des rares personnalités de l’UMP à soutenir l’ouverture du mariage aux couples homosexuels. Avec Benoist Apparu.

Pourtant, dimanche 27 janvier, le député Riester n’a pas manifesté en compagnie de nombreux politiques de gauche, et même de droite comme Roselyne Bachelot

Il s’en explique, ce lundi 28 janvier, dans la matinale de Canal Plus, expliquant que les responsables politiques n’ont pas à manifester. Ni contre, ni pour le texte :

Ce n’est pas la place des responsables politiques d’être dans la rue.

J’ai regretté d’ailleurs qu’un certain nombre de mes collègues y soient allés.

C’est un mode d’expression démocratique tout à fait respectable mais je crois que notre responsabilité, c’est de veiller à ce que le débat soit le plus apaisé possible.

Toutefois, Franck Riester précise son appui aux manifestants de ce dimanche qui ont défilé pour une cause qu’il soutient. Tout en précisant qu’il y avait "un grand nombre d’électeurs de droite" dans le cortège :

J’ai soutenu celles et ceux qui y allaient. Et d’ailleurs, il y avait un grand nombre d’électeurs, de sympathisants et de militants de droite qui étaient présents.

Selon lui, "ce projet de loi n’est ni de gauche de droite" car "il transcende les clivages politiques".

Quant à la soirée organisée par Pierre Bergé au Théâtre du Rond-Point en soutien au mariage pour tous, Franck Riester y était présent pour montrer que la gauche n'avait pas le monopole du soutien au projet de loi Taubira : 

Ce n’était pas une manifestation. C’était une réunion de soutien à ce projet de loi.

C’était important de montrer que ce n’était pas que la gauche qui soutenait ce texte. Qu’il y avait une partie de la droite, peut-être plus silencieuse que l’autre, qui soutenait le texte.

 

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