Marion Maréchal-Le Pen n'a "pas le sentiment d'avoir vécu" le machisme à l'Assemblée nationale

Publié à 11h04, le 22 décembre 2013 , Modifié à 11h16, le 22 décembre 2013

Marion Maréchal-Le Pen n'a "pas le sentiment d'avoir vécu" le machisme à l'Assemblée nationale
Marion Maréchal-Le Pen, députée non inscrite du Vaucluse, le 20 mars 2013 à l'Assemblée nationale. (Christophe Morin/MaxPPP)

COCOTTE - Le machisme à l'Assemblée nationale fait partie des sujets récurrents pour ceux qui suivent l'actualité du Palais Bourbon.

L'an dernier, Cécile Duflot avait été chahutée lorsqu'elle s'était présentée à une séance de questions au gouvernement en robe. A l'automne dernier, c'était le "poulegate" qui avait relancé les accusations de machisme. Un député UMP, Philippe Le Ray, avait imité une poule pendant la prise de parole d'une députée d'Europe Ecologie-Les Verts.

Pour sa part, la benjamine de l'Assemblée nationale Marion Maréchal-Le Pen dit n'avoir pas eu affaire au machisme depuis sa prise de fonction.

Interrogée par le quotidien Le Parisien daté du 22 décembre 2013 sur le machisme du Palais Bourbon, elle répond :

Je n'ai pas eu le sentiment d'avoir vécu cela.

La députée FN du Vaucluse accompagne alors le constat d'une explication plutôt... originale :

Peut-être aussi parce que moi, quand on m’appelle Cocotte, je trouve que c’est affectueux !
Mais peut- être aussi qu’à l’Assemblée, les autres élus ne cherchent pas à avoir de rapport avec moi, car je suis au FN.

Faisant peut-être allusion à la robe de Cécile Duflot, elle conclut en affirmant :

Je suis venue quelquefois en robe et je n’ai eu que des remarques gentilles.

[BONUS TRACK] Et sinon, le retour de Nicolas Sarkozy ?

C'est la question à la mode : le vrai faux retour permanent de Nicolas Sarkozy, vous y croyez ?

Marion Maréchal-Le Pen emprunte elle aussi le passage obligé, livrant son analyse basée sur une déconnection supposée entre l'UMP et les Français - une stratégie de communication dont raffole le Front national :

Lui l’envisage. Mais Sarkozy se méprend sur sa capacité à susciter de nouveau l’engouement des Français.

La division à droite entretient l’envie de sa famille politique de le voir revenir.

Elle détaille alors :

Mais les Français, eux, ont tourné la page et ne sont pas près de se rejeter dans ses bras.

Sur le terrain, je n’entends personne dire : « Le PS, c’est horrible, c’était tellement mieux avec l’UMP. » Les gens sont encore très lucides sur le mandat Sarkozy.

Du rab sur le Lab

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