Pour Christian Estrosi, les "travaux dirigés de la ligne Taubira se font à la kalachnikov" à Marseille

Publié à 19h42, le 10 février 2015 , Modifié à 19h45, le 10 février 2015

Pour Christian Estrosi, les "travaux dirigés de la ligne Taubira se font à la kalachnikov" à Marseille
Chrisitian Estrosi © Captures d'écran iTÉLÉ

Christian Estrosi n'est pas homme à croire aux coïncidences. Aussi, quand le Manuel Valls se rend à Marseille lundi 9 et mardi 10 février, soit un mois et des brouettes avant les élections départementales, le député-maire UMP de Nice a de sérieuses réserves. Invité d'iTÉLÉ ce mardi 10 février, Christian Estrosi s'étonne :

Je suis toujours surpris, même si c'est le devoir et le rôle de monsieur Valls, que je ne conteste pas, d'aller dans cette grande ville où nous savons que la violence et la délinquance, à cause du laxisme de l'État, sont montées depuis des années. C'est son rôle bien évidemment d'aller à Marseille, d'essayer de comprendre. Mais pourquoi toujours sur un calendrier pré-électoral ?

D'ailleurs, Christian Estrosi n'est "pas sûr qu'aller juste à la veille d'une élection départementale pour parler sécurité et y être accueilli à coup de kalachnikovs soit le signe d'un rétablissement évident de la sécurité à Marseille". Lundi 9 février, des tirs de kalachnikov ont été entendus dans la cité de la Castellane, quelques heures avant l'arrivée à Marseille de Manuel Valls.

Pour Christian Estrosi, si l'insécurité n'a pas forcément diminué à Marseille, c'est de la faute à Christiane Taubira. Il dit :

On ne peut pas dire que le bilan soit excellent quand vous avez un Premier ministre qui vient faire un cours magistral et qu'en même temps on assiste à des travaux dirigés de la ligne Taubira qui se font à la kalachnikov.

Mais quand on lui fait remarquer qu'il cite – beaucoup – Christiane Taubira, le député-maire UMP de Nice ne s'étonne plus. "Vous pensez que laisser les voyous et les truands dehors, ça aide à lutter contre l'insécurité ?", demande-t-il. "Un raccourci", commente face à lui Laurence Ferrari. 

Du rab sur le Lab

PlusPlus