Pas d'excuse, pas de regret. Jean-Luc Mélenchon avait traité de "fachos" des journalistes du Petit Journal lors du défilé du 1er mai. Sur BFM TV ce 4 mai, il est revenu sur ses violentes insultes.
Le leader du Front de gauche réitère ses critiques vis-à-vis de journalistes qu'il ne juge "pas dignes d'avoir la carte de presse". Et se défend sur un air de "C'est pas moi qu'ait commencé".
Ca va les fachos ?
Sur bfmtv.com
Ils m'ont, eux, gravement insulté pendant la campagne: parce que je leur avais interdit d'entrer dans une salle, on m'a montré en noir et blanc, vociférant comme si j'étais une espèce de Doriot du XXIe siècle, c'est une insulte très grave.
Sur BFM TV, Jean-Luc Mélenchon ne s'excuse pas de ses insultes à l'encontre du Petit Journal, proférées trois jours auparavant, lors des défilés du 1er mai. Il préfère entonner l'air de "Ils ont dégainé les premiers" pour justifier le ton de sa réponse.
Pas de relance de la part de Jean-Jacques Bourdin. Le sujet devient un boulevard pour le président du Front de gauche qui, depuis le début de la campagne, tape régulièrement sur cette émission de Canal Plus et met en doute leur qualité de journaliste:
Ce ne sont pas des journalistes. Le problème de leur appartenance à la profession est posé par la profession elle-même, le président de la Commission de la carte des journalistes se pose la question de savoir si c'est du journalisme.
Lors de la manifestation du 1er mai, Jean-Luc Mélenchon avait refusé de répondre aux questions du Petit Journal, intimant à son garde du corps de faire dégager les journalistes :
Jetez ça.
Ca va, les fachos ?
Les Front national, on connait ses méthodes.