Mitterrand euthanasié "à sa demande expresse"

Publié à 13h51, le 10 avril 2012 , Modifié à 14h25, le 10 avril 2012

Mitterrand euthanasié "à sa demande expresse"
François Mitterrand (Capture d'écran)

Fin d'un tabou ? Le Parisien diffuse les bonnes feuilles d'un ouvrage traitant de l'état de santé des présidents, qui affirme notamment que Mitterrand voulait "affronter la mort en face", et que c'est une "injection" qui a entraîné sa mort.

  1. Mitterrand décédé par "injection"

    Sur leparisien.fr

    Le 6 janvier 1996, François Mitterrand est dans son lit, incapable de se déplacer.  Il n’a plus assez de force pour lutter contre son cancer qui le ronge depuis 1981. 

    À sa demande expresse, son calvaire fut abrégé. Une injection lui fut administrée par voie intraveineuse.

    Voilà quelques lignes dévoilées mardi 10 avril par Le Parisien, extraites des "bonnes feuilles" d’un ouvrage signé Denis Demonpion et Laurent Léger, Le Dernier Tabou, révélations sur la santé des présidents (éd. Pygmalion) – Le Lab vous avait déjà parlé du passage sur les « médicaments » de Nicolas Sarkozy.

    Les journalistes citent plusieurs témoignages, à l’appui de leurs affirmations :

    • La "nounou" de Mazarine, Laurence Soudet, qui confie aux auteur :

    Sa fin, il l'avait vraiment programmée.

    • Trait de caractère confirmé par son fils cadet, Gilbert :

    Mon père voulait affronter la mort en face, conscient. Jusqu’au bout, il a voulu la dominer.

  2. Sarkozy : "Les yeux révulsés"

    Sur leparisien.fr

    Autre "révélation" signée Denis Demonpion et Laurent Léger dans  Le Dernier Tabou, révélations sur la santé des présidents (éd. Pygmalion), autour de l’accident de Nicolas Sarkozy, le 26 juillet 2009, alors que le président effectuait un footing.

    Voilà ce qu’écrivent les journalistes lorsque, après quelques foulées, le président perd connaissance :

    Une certaine confusion s’ensuit : deux hélicoptères arrivent bientôt. Un du Samu Ile-de-France, l’autre de la sécurité civile. […] Des conciliabules s’engagent, car chacun veut avoir le privilège de prendre en charge le chef de l’Etat. 

    Les militaires l’ont finalement pris en charge. Les auteurs notent pourtant qu’il "aurait été plus rapide de recourir à l’ambulance du Samu"

    Dans l’hélicoptère, Michel Bénard, le commandant de police "est effaré par le spectacle. Le président a les yeux révulsés." 

    Peu à peu, alors qu’il était dans les airs, Sarkozy a repris connaissance. Il a recouvré la parole, et s’étant ressaisi, il s’est mis à trépigner. Il assurait que tout allait bien et il voulait rentrer chez lui au lieu d’aller à l’hôpital.

Du rab sur le Lab

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