"Moi, je" : le surnom trouvé à Hollande par Sarkozy a en fait été inventé par... Hortefeux (au sujet de NKM)

Publié à 20h31, le 18 juin 2015 , Modifié à 20h49, le 18 juin 2015

"Moi, je" : le surnom trouvé à Hollande par Sarkozy a en fait été inventé par... Hortefeux (au sujet de NKM)
Le duo Sarkozy-Hortefeux part en tournée pour le two-man-show le plus attendu de l'année © PHILIPPE DESMAZES / AFP

TWO-MAN-SHOW - Vous trouvez que les meetings de Nicolas Sarkozy sont sacrément marrants depuis quelques temps ? Lui aussi, figurez-vous. Il faut dire que le président de Les Républicains ne lésine pas sur les blagues, gimmicks et sketches en tous genres. Il en est notamment un qu'il affectionne particulièrement, et qui paît beaucoup à ses supporters : surnommer François Hollande "Moi, je", en référence évidemment au "Moi, président" de celui qui était candidat socialiste à la présidentielle de 2012. Mais un seul homme ne peut pas avoir toutes les meilleures idées du monde. Et celle-ci lui a en réalité été soufflée par un ami. 

Un ami très proche, même, puisqu'il s'agit de Brice Hortefeux. Selon L'Opinion jeudi 18 juin, c'est en effet cet intime de longue date de Nicolas Sarkozy qui, le premier, avait trouvé ce petit sobriquet. Mais il ne l'avait alors pas attribué à François Hollande. D'après le site du quotidien, c'est NKM qui, dans la bouche de l'eurodéputé, se trouvait affublée de l'ingénieux surnom

L'Opinion raconte :

 

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Ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui a trouvé la formule 'Moi je' qui lui sert à moquer François Hollande. C'est Brice Hortefeux. Le conseiller politique du président des Républicains ne l'avait pas utilisée pour ironiser à propos du chef de l'État, mais de Nathalie Kosciusko-Morizet, qu'il juge un peu trop (!) egocentrée. Qu'importe ! Nicolas Sarkozy a bien aimé l'expression.

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En termes d'humour, Nicolas Sarkozy pratique donc - semble-t-il - une sorte de coproduction horizontale. Car il "lui arrive" aussi de "tester" ses traits d'humour, en privé, devant le bureau politique de son parti, avant de les offrir à son public. En mars, c'est (déjà) Brice Hortefeux qui l'expliquait :

 

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Bien souvent, il les trouve lui-même. Et ça lui arrive de les tester en bureau politique ou en bureau exécutif.

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On apprend donc ce jeudi que cela marche dans les deux sens, les trouvailles des autres pouvant également intégrer le répertoire de celui qui aspire à reconquérir l'Élysée. Enfin, celles de Brice Hortefeux en tous cas.

[BONUS TRACK]

Lors de l'entrée au Panthéon de quatre Résistants, le 27 mai, Nicolas Sarkozy s'était excusé de son absence, sans pour autant indiquer ce qui l'avait retenu ce jour-là. Toujours d'après L'Opinion, ce n'est pas un rendez-vous impossible à décaler qui empêchait le patron de l'opposition de se rendre à la cérémonie. Non. Il s'agirait d'un motif beaucoup plus trivial.

Le quotidien rapporte cette réponse de Nicolas Sarkozy à ceux qui lui ont reproché cette absence :

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Si j’y étais allé, il aurait fait en sorte que l’on ne me voie pas, comme en Normandie l’année dernière.

 

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"Lors des cérémonies du 70e anniversaire du débarquement, il était assis, à l’écart, aux côtés de l’ex-président Giscard d’Estaing", rappelle L'Opinion.

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