Mort de Charles Pasqua : Alain Juppé s'indigne du "torrent de haine, de bassesse, de lâcheté que charrie Twitter"

Publié à 17h26, le 30 juin 2015 , Modifié à 17h30, le 30 juin 2015

Mort de Charles Pasqua : Alain Juppé s'indigne du "torrent de haine, de bassesse, de lâcheté que charrie Twitter"
© NICOLAS TUCAT / AFP

LA HAINE - La classe politique a, très majoritairement, rendu hommage à Charles Pasqua, décédé lundi 29 juin au soir. Certains ont retenu les aspects les plus controversés de la carrière de l'ancien ministre de l'Intérieur, mais globalement, la figure du "résistant" et du "patriote" a été unanimement saluée. Jusque dans les rangs de la gauche à l'Assemblée , avec une certaine réticence toutefois. Mais cela ne s'est pas forcément répercuté sur les internets.

On le sait, les réseaux sociaux peuvent être cruels. Et malgré l'habitude grandissante de leur usage, la violence qu'ils peuvent véhiculer n'en demeure pas moins choquante pour certains. Mardi, c'est Alain Juppé qui s'indigne du "torrent de haine, de bassesse, de lâcheté que charrie Twitter, même devant la mort." Un coup de gueule assorti de ce constat : "L'anonymat permet tout".

Mais le maire de Bordeaux, candidat à la primaire de la droite et du centre de 2016, n'est pas le seul politique à se faire cette remarque. Le débat revient (très) régulièrement dans l'espace public, comme le montrent ces diverses prises de position :

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