Municipales : à Carcassonne, le candidat UDI, privé d’un débat télévisé, fait appel à Nelson Montfort, en vain

Publié à 13h21, le 17 janvier 2014 , Modifié à 13h32, le 17 janvier 2014

Municipales : à Carcassonne, le candidat UDI, privé d’un débat télévisé, fait appel à Nelson Montfort, en vain
Nelson Montfort. (Maxppp)

RESEAU – Une non-invitation qui passe mal. Jean-François Daraud, candidat UDI à l’élection municipale de Carcasonne, en mars prochain, n’a pas apprécié de ne pas être invité par France 3 Languedoc-Roussillon pour son débat politique hebdomadaire  La Voix est Libre, diffusée le samedi à 11h30. C’est ce que rapporte Midi Libre sur son site internet .

"Je vais y aller, on verra bien ce qui se passera", explique au quotidien régional le candidat centriste pour mettre la pression, vexé de voir que le candidat FN a quant à lui été invité, tout comme trois autres candidats de Carcassonne. 

"Il n’y a aucune raison pour que le candidat investi par l’UDI, troisième parti du département, ne soit pas présent à ce débat, alors que Robert Morio (FN), qui est invité, a réalisé, à 1 % près, le même score que moi aux dernières municipales", peste Jean-François Daraud qui a fait jouer ses contacts pour tenter de renverser la situation. En vain.

Selon Midi Libre, celui qui brigue la mairie de Carcassonne a fait appel à deux de ses connaissances : Jean-Claude Pérez, le maire et député PS de Carcassonne, ainsi que… Nelson Montfort, journaliste sportif bien connu des chaînes du service public. Les deux hommes ont ainsi écrit, selon le centriste, à la chaîne "pour s’interroger de cet état de fait".

Des pressions sans résultat. Sur son site internet, France 3 Languedoc-Roussillon s’explique dans un article titré "Pourquoi Jean-François Daraud ne sera pas sur le plateau de France 3" :

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La règle mise en place par la rédaction est simple : seuls les candidats (ou les partis qu'ils représentent) ayant obtenu 10 % des suffrages lors des précédents scrutins municipaux ou législatifs participent à l'émission.

Il s'agit d'offrir un temps de parole suffisant aux participants et de rendre le débat intelligible.

Proposer 45 minutes de discussion à sept candidats équivaudrait à leur laisser 6 minutes de parole.

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Or, en 2008, Jean-François Daraud n’avait obtenu que 3,63% des voix. Mais le candidat FN n’avait pas non plus atteint les 10%, restant alors bloqué à 4,93% des suffrages exprimés. 

Du rab sur le Lab

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