Nicolas Sarkozy va être reçu lundi par Lula et Dilma Rousseff

Publié à 12h26, le 20 octobre 2012 , Modifié à 16h40, le 20 octobre 2012

Nicolas Sarkozy va être reçu lundi par Lula et Dilma Rousseff
Lula, Dilma Rousseff et Nicolas Sarkozy, le 12 novembre 2010. (MaxPPP)

INFO LAB  - Nicolas Sarkozy a rendez-vous avec l'ancien et l'actuelle président(e) du Brésil.  L'ancien chef de l'État est attendu lundi 22 octobre au Brésil à l'invitation de la banque BTG Pactual.

Selon les informations du Lab obtenues auprès de l'entourage de Nicolas Sarkozy, celui-ci devrait profiter de sa virée brésilienne pour rencontrer son grand ami , l'ancien chef de l'État brésilien, Lula. 

Vendredi, une source gouvernementale indiquait à l'Agence France Presse que le jeune retraité allait rencontrer le même jour, en principe dans la matinée, la présidente du pays, Dilma Rousseff.

Deux rencontres séparées, selon les informations du Lab.

Nicolas Sarkozy devrait également participer à un événement fermé à la presse prévu lundi soir dans un grand hôtel de Sao Paulo sous l'égide de la banque d'investissement brésilienne BTG Pactual.

Le 11 octobre ,  cinq mois après avoir quitté l'Elysée, l'ancien président a été l'orateur d'une conférence privée organisée par cette même banque au Waldorf Astoria, un luxueux hôtel de Manhattan.

Le Lab avait publié en exclusivité le verbatim de cette conférence de moins d'une heure devant  400 banquiers à l'heure du déjeuner. Nicolas Sarkozy y avait beaucoup parlé du Brésil.

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Je crois que les pays émergents comme ce géant qu’est le Brésil doivent comprendre qu’ils vont prendre de plus en plus de la croissance mondiale, mais qu’ils doivent assumer, comme la Chine, comme l’Inde, leurs responsabilités dans la marche du monde. 

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Voici donc ce qu'il disait de Lula, à New York, quelques jours avant de lui rendre visite, au Brésil :  

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Vous savez que j’admire le président Lula, comme je suis proche de lui. Je lui disais : "Tu es un grand du monde avec le Brésil mais tu dois accepter de payer aussi pour la stabilité du monde."

C’est pas facile à comprendre. Or je comprends bien qu’au Brésil, comme dans chacun de ces pays, il y a une espèce de schizophrénie.

En même temps on se sent les nouvelles puissances du monde, mais on est toujours dans le monde d’il y a 30 ans à la tête de ceux qu’on appelait "les non-alignés". Il faut choisir. 

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L'occasion aussi pour Nicolas Sarkozy d'évoquer, interrogé sur une éventuelle installation au Brésil, l'amour de son fils aîné, Pierre, le DJ, pour le géant d'Amérique du Sud: 

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C’est une erreur sur le Sarkozy qui va aller au Brésil. (rires).

C’est mon fils ainé Pierre, pour une raison que je ne comprends pas, il a été à Rio de Janeiro deux jours, et en rentrant il a dit : "Papa, c’est là que je dois vivre."

J’ai pas bien compris ce qu’il s’était passé (rires), mais ça devait avoir un rapport avec la plage, les Brésiliennes et (…) un endroit où il faut vivre.

Pour moi, je me sens très proche du Brésil, et je ne sais pas de quoi sera fait mon avenir.

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Sollicité par Le Lab, l’Elysée ne souhaite faire aucun commentaire sur la rencontre du prédécesseur de François Hollande avec l'actuelle présidente du Brésil.

Du rab sur le Lab

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