Notre-Dame-des-Landes : Nicolas Hulot avoue avoir lui-même douté de son opposition

Publié à 08h26, le 18 janvier 2018 , Modifié à 08h26, le 18 janvier 2018

Notre-Dame-des-Landes : Nicolas Hulot avoue avoir lui-même douté de son opposition
Nicolas Hulot © AFP

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne se fera pas. Ainsi en a décidé l'Exécutif , comme l'a annoncé mercredi 17 janvier le Premier ministre Édouard Philippe. De quoi ravir Nicolas Hulot. Le ministre de la Transition écologique et solidaire est un opposant de longue date à ce projet d'aéroport. Et pourtant, l'ancien animateur d'Ushuaia a lui-même douté de son opposition. Peut-être qu'en fait, un aéroport flambant neuf dans la campagne nantaise, ce n'est pas si mal…

Dans Le Parisien ce jeudi 18 janvier, Nicolas Hulot admet "s'être interrogé" après avoir entendu "les arguments des élus favorables à Notre-Dame-des-Landes". Il ajoute :

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L'argument du respect de la consultation organisée sur place est tout à fait entendable. Et puis, je ne me réjouis pas que des élus locaux aient le sentiment que l'on n'a pas tenu compte de leur avis, même s'il est important de rappeler que la consultation ne portait pas sur le choix entre Notre-Dame-des-Landes et Nantes-Atlantique, mais était uniquement pour ou contre Notre-Dame-des-Landes.

 

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En juin 2016, une consultation non contraignante a été organisée dans plusieurs communes de Loire-Atlantique . Avec une question simple : "Êtes-vous favorable au projet de transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ?" Le "favorable" l'avait largement emporté, avec 55,2% des voix des 493.481 votants sur les 966.016 qui composaient le corps électoral.

"Les arguments des opposants au projet n'étaient pas non plus anodins", ajoute ce jeudi Nicolas Hulot. Le ministre d'État estime que "le projet de cet aéroport, conçu au milieu du XXe siècle pour accueillir le Concorde, n'était plus en phase avec les enjeux écologiques du XXIe siècle avec les besoins du territoire, qui sont réels". "Cela en faisait un projet contesté et contestable", lance-t-il. 

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