Nouveau off de Sarkozy : l'arrogance du "mort-vivant"

Publié à 09h07, le 02 février 2012 , Modifié à 10h38, le 02 février 2012

Nouveau off de Sarkozy : l'arrogance du "mort-vivant"
Nicolas Sarkozy à Paris le 1er février. (MaxPPP)

Analysant la campagne face à sa garde rapprochée mercredi soir à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a regardé de très haut ses concurrents. Selon lui, rien n'est perdu car François Hollande, le grand favori des sondages, aurait "tiré toutes ses cartouches".

Le Lab synthétise le sujet politique du jour.

  1. "Hollande a tiré toutes ses cartouches"

    Sur europe1.fr

    L'actualité politique de ce jeudi 2 février est polarisée autour des réactions à un nouvau Off du Président. Des propos de Nicolas Sarkozy mercredi soir à l'Elysée, en petit comité, révélés par le buzz politique d'Europe 1 et un article du Parisien.

    EXTRAITS révélateur de son état d'esprit par rapport à son principal adversaire

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    Les socialistes ne peuvent pas gagner avec ce programme. Tous ceux qui sont sûrs de gagner une élection l'ont toujours perdue .

    Il a tiré toutes ses cartouches, sa déclaration de candidature, son premier meeting, son projet, sa grande émission. Qu'est-ce qu'il lui reste ? Pouf, il se prend de la farine sur la tête !

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  2. Des propos "indignes" pour les socialistes

    Sur europe1.fr

    Réplique aussi matinale qu'immédiate des socialistes.

    Manuel Valls, le directeur de la com' de François Hollande s'est fendu d'un tweet (image ci-dessus) dès 7H25.

    Même réaction pour Claude Bartolone, l'ancien ministre socialiste était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach :

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    Voyez, c'est ce genre de comportement qui a dégradé la fonction présidentielle et qui vont aussi lui coûter très cher.

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  3. Le FN en prend aussi pour son grade

    Sur Le Parisien

    Toujours dans les colonnes du Parisien , Nicolas Sarkozy estime que Marine Le Pen ne le battra pas au second tour, malgré sa bonne position dans les sondages.

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    Elle fait une erreur d'analyse en faisant une campagne d'extrême-gauche.

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    Ce Matin sur RTL, Marine Le Pen, intérrogée par Jean-Michel Aphatie, a rétorqué que c'était le Président de la République qui "faisait une erreur d'analyse" en restant dans "le clivage dépassé entre la gauche et la droite".

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