Parachutages : les plus beaux crashs à droite

Publié à 13h08, le 02 janvier 2012 , Modifié à 15h40, le 02 janvier 2012

Parachutages : les plus beaux crashs à droite
L'atterrissage n'est pas toujours aisé pour les ténors de la droite dans les circonscriptions mal connues. (Reuters)

Après Philippe Séguin, David Martinon ou Jean-Louis Debré, la droite cultive un certain art du parachutage raté ces dernières années. Plusieurs fois, des ténors du RPR ou de l’UMP ont essayé un atterrissage dans des circonscriptions inconnues. Sans succès. Même si Claude Guéant se défend d’être lui aussi dans cette situation, il prend le risque d’un duel fratricide avec la droite locale. Retour sur les plus beaux ratés électoraux du parti majoritaire.

  1. Guéant vers un duel fratricide à Boulogne

    Sur leparisien.fr

    La candidature de Guéant est une erreur !

    Thierry Solère est clair. A propos de la candidature du ministre de l’Intérieur aux prochaines législatives à Boulogne-Billancourt, le vice-président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine ne la voit pas d'un bon oeil. Et il compte bien prendre part au scrutin, quitte à entrer en dissidence. 

  2. Séguin, la catastrophe parisienne de 2001

    Sur blog.lefigaro.fr

    La campagne parisienne de Philippe Séguin en 2001 est un exemple de catastrophe électorale. Poussé par le RPR - qui lâche le maire en place Jean Tibéri empêtré dans la polémique des "faux électeurs" - l'ancien président de l'Assemblée Nationale se présente à la mairie de Paris. Et il échoue dans ce duel fratricite qui permet à Bertrand Delanoë de prendre la municipalité. 

    Yves Thréard évoque sur son blog cette tentative comme "une campagne défaitiste, menée en dépit du bon sens", "pitoyable dans le débat télévisé contre Delanoë". C'est sans doute le plus douloureux échec de la carrière de Philippe Séguin.

    Un extrait de Paris a tout prix, documentaire sur la campagne parisienne : 

  3. Martinon, martyr de Neuilly 2008

    Sur liberation.fr

    Pour Neuilly-sur-Seine, David Martinon ce fut "non, non, non". Malgré le soutien de Nicolas Sarkozy, sa candidature n'a pas été acceptée par la droite locale. A tel point qu'en février 2008, certains de ses soutiens désertent pour former une liste dissidente. En effet, Jean Sarkozy et Arnaud Teullé, leaders locaux, ont fait leur propre liste en raison de "désaccords majeurs".

    L'ancien porte-parole de l'Elysée jette l'éponge et se retire temporairement de ses activités politiques. Il est, depuis 2008, consul général de France à Los Angeles.

  4. Jean-Louis Debré rate le 18e en 1995

    Alors qu'il est conseiller municipal à Evreux, et fraîchement ministre de l'Intérieur, Jean-Louis Debré se présente dans le 18e arrondissement de Paris pour les municipales de 1995 en tant que tête de liste. Mais le protégé de Jacques Chirac est défait par Daniel Vaillant qui devient maire. Il est néanmoins élu conseiller municipal et Jean Tibéri en fera un adjoint. 

    Ici, Jean-Louis Debré présente les résultats de la soirée électorale avec sa double casquette de ministre de l'Intérieur et candidat à Paris : 

  5. Philippe Bas rame dans la Manche en 2007

    Sur la-croix.com

    Philippe Bas, ministre de la Santé à la fin du second mandat de Jacques Chirac, ancien secrétaire général de l'Élysée, a essayé de prendre, avec le soutien de l'UMP, la 2e circons­cription de la Manche (Avranches-Mortain) lors des élections législatives de 2007.

    Mais ce parachutage était sans compter sur le conseiller général et maire d'Avranches (UMP) Guénhaël Huet. Ce dernier est entré en dissidence et a mené sa liste divers droite. Malgré une légère avance après le premier tour, Philippe Bas a été battu par le maire d'Avranches au second.

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