Pascal Cherki, député et maire PS du 14e arrondissement de Paris, veut être tête de liste pour ne pas "perdre Paris"

Publié à 07h14, le 16 août 2013 , Modifié à 07h14, le 16 août 2013

Pascal Cherki, député et maire PS du 14e arrondissement de Paris, veut être tête de liste pour ne pas "perdre Paris"
Pascal Cherki. (Maxppp)

"Si on perd l’arrondissement, on perd Paris !" Pour Pascal Cherki, la donne est limpide. Si Anne Hidalgo veut l’emporter aux municipales dans la capitale en 2014 et succéder à Bertrand Delanoë, il faut que le PS conserve le 14e arrondissement. Un "swing state" où Nathalie Kosciusko-Morizet a élu domicile.

Mais Anne Hidalgo a fixé deux principes qui gênent dans cet arrondissement clé pour l’Hôtel de Ville. A savoir la parité pour les têtes de listes et aucun parlementaire en numéro 1. Non-cumul oblige.

Et c’est bien là que le bât blesse. Dans Libération de ce vendredi 16 août, le député de l’aile gauche du PS, Pascal Cherki, met la pression sur l’état major socialiste parisien.

En substance, s’il n’est pas tête de liste dans le 14e, où Nathalie Kosciusko-Morizet a été parachutée pour l’UMP, le PS perdra. Et Anne Hidalgo ne succédera pas à Bertrand Delanoë.

Ainsi déclare-t-il au quotidien, estimant apporter "une plus-value incontestable" et une "légitimité" due à son statut de "député-maire" :

Avant de savoir si on cumule ou pas, il faut savoir si on gagne ou pas.

Je pose simplement la question : quel est le meilleur dispositif pour garder le 14e ? Si on perd l’arrondissement, on perd Paris.

Du rab sur le Lab

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