Pascal Durand et Cécile Duflot déplorent les divisions d'Europe Ecologie-Les Verts

Publié à 17h39, le 30 novembre 2013 , Modifié à 17h39, le 30 novembre 2013

Pascal Durand et Cécile Duflot déplorent les divisions d'Europe Ecologie-Les Verts
Pascal Durand et Cécile Duflot. (Maxppp)

L'UNION FAIT LA FORCE - Les divisions internes sont le lot de tous les partis. Et Europe Ecologie-Les Verts n’échappent pas à la règle. C’est ce qu’a dénoncé le secrétaire national des écolos, Pascal Durand, lors de son discours d’ouverture du congrès du parti qui, ce week-end, doit désigner Emmanuelle Cosse comme nouvelle patronne.

Celui qui va quitter la tête du parti écolo a ainsi déploré les divisions du parti, appelant à "dépasser les querelles d'ego" :

Si nous ne savons pas nous rassembler, comment voulez-vous que la société nous entende ? Il faut savoir dépasser nos querelles d'ego, il faut savoir dépasser nos querelles de poste, il faut regarder l'intérêt général, ce que nous portons vers l'extérieur.

Dans un discours offensif, Pascal Durand, qui assure "ne viser la responsabilité de personne sur ces échecs" et que "tout le monde est responsable", a poursuivi, mettant en garde contre d’éventuelles dispersions qui provoqueraient de nouveaux échecs électoraux après ceux de 2012 :

Nous n'arriverons à rien, nous n'arriverons à rien vers l'extérieur, nous n'arriverons à rien aux municipales, nous n'arriverons à rien aux européennes, nous n'arriverons a rien aux régionales si nous ne sommes pas déjà nous en capacité de créer une majorité, un rassemblement stable qui permette à ce mouvement de parler d'une voix unie.

Même son de cloche chez l’ancienne patronne des Verts, Cécile Duflot. Dans son discours, la ministre du Logement a ainsi prôné à son tour l’unité du parti :

Le rassemblement c'est une nécessité pour nos idées (...) pour parler à la société, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas.

Fustigeant la gauche d’EELV qui ne verrait pas d’un mauvais œil un départ des ministres écolos du gouvernement, Cécile Duflot a justifié sa présence, ainsi que celle de Pascal Canfin au sein de l’équipe gouvernementale :

La tentation du confort de la minorité c'est le risque de préférer le renoncement à l'action.

Pourquoi? Parce que l'action est inconfortable, c'est vrai, elle l'est. Parce que l'action est abrasive, c'est vrai, elle l'est, parce qu'elle est insatisfaisante, parce qu'elle est frustrante, c'est vrai elle l'est.

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