Patrick Mennucci s'explique sur des accusations dans l'affaire Guérini

Publié à 21h17, le 21 février 2014 , Modifié à 21h21, le 21 février 2014

Patrick Mennucci s'explique sur des accusations dans l'affaire Guérini
(Maxppp)

C'est l'absent le plus présent de la campagne municipale marseillaise. Jean-Noël Guérini a été entendu cette semaine par la police judiciaire à Marseille dans une nouvelle enquête sur des avantages présumés "indus" accordés à des membres de son cabinet.

Et le Canard enchaîné de ce mercredi 19 février est revenu sur l'audition de Patrick Mennucci dans cette enquête judiciaire, en novembre dernier. Le candidat socialiste est mis en cause par Jean-Marc Nabitz, ancien directeur de Treize développement, lui-même mis en examen "pour corruption passive, association de malfaiteurs et blanchiment en bande organisée".

Ce dernier remet en question les conditions d'embauche de Patrick Mennucci dans cette branche du conseil général. 

Comme l'explique MarsActu, France 3 Provence dévoile une partie des procès-verbaux des auditions. "Je conteste totalement les faits", se défend le candidat socialiste. "Tout cela est fait pour me nuire lorsque les procès-verbaux se retrouveront dans la presse", aurait-il avancé lors d'une confrontation 

  

Et Patrick Mennucci profite de l'occasion pour se défendre publiquement, dans les commentaires du même article de MarsActu, pure-player d'information locale. 

"J'ai travaillé dans la plus grande clarté à 13D comme pourraient en témoigner mes collègues de travail ou mes interlocuteurs extérieurs", raconte-t-il. Et juge que ces accusations sont calomnieuses, "des coups tordues", et s'expliquent par l'actuelle campagne municipale : 

Dans une campagne aussi décisive que celle que je conduit il faut s'attendre a tout ces calomnies étayés par aucune enquête ni soupçon n'ont qu'un but me décrédibiliser.J'en suis conscient comme le sont ceux qui lisant cela comprennent le rôle joué par mes adversaires dans ces manœuvres.

Des accusations qui font écho à celles de Bernard Squarcini, dans Libération, qui parlait lui d'un "un élu socialiste touchait un salaire fictif de 7 500 euros"à la SEM13. 

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