Pécresse demande un conseil des sages et refuse de changer l'organisation de l'élection

Publié à 09h39, le 28 août 2012 , Modifié à 11h30, le 28 août 2012

Pécresse demande un conseil des sages et refuse de changer l'organisation de l'élection
Valérie Pécresse sur LCI le 28 août 2012 (Capture d'écran)

Valérie Pécresse s'y voit déjà. Invitée de LCI ce 28 août, celle qui est en première ligne pour défendre François Fillon, a frôlé le gros lapsus : "Il faut que cette élection présidentielle ... à la tête de l'UMP, soit vraiment équitable".

"Election présidentielle". Si l'UMP va effectivement choisir son président, la formule est lourde de sens dans la bouche de Valérie Pécresse puisque son équipe ne s'en cache pas : le candidat Fillon en 2012 veut aussi être celui de 2017. C'est une des principales lignes de fracture avec le camp adverse qui ne souhaite pas que 2012 soit une "primaire avant l'heure".

Autre divergence affichée ce 28 août : contrairement à Jean-François Copé, Valérie Pécresse ne souhaite pas que l'organisation de l'élection soit modifiée. La veille, le candidat a annoncé qu'il allait saisir la Cocoe, la commission interne à l'UMP chargée de veiller au bon déroulement de l'élection, pour qu'un bulletin de parrainage soit envoyé à chaque adhérent, accompagné de la liste de tous les pré-candidats. Il va ainsi dans le sens de Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, en difficulté pour obtenir leurs signatures. A l'heure actuelle, chacun doit se débrouiller par ses propres moyens.

Mais Valérie Pécresse y voit une nouvelle fourberie de la part du concurrent : "Vous avez vu Jean-François Copé hier nous dire qu’il voulait changer les règles de recueil des parrainages.... Il est juge et il est parti, il organise les élections et il est candidat !"

Elle réclame plus que jamais son départ au poste de secrétaire général de l'UMP car "il dispose de tous les moyens du parti". A la place, elle souhaite qu'un "conseil des sages" soit mis en place, en intérim, comme l'a proposé Alain Juppé :

"Nous disons oui à la proposition d’Alain Juppé : un conseil de sages avec Alain Juppé, Michèle Alliot-Marie, Pierre Méhaignerie... pour que cette élection ne tombe pas dans la confusion absolue des genres."

Du rab sur le Lab

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