La candidature de NKM à la mairie de Paris s'invite lors des questions au gouvernement

Publié à 15h59, le 12 février 2013 , Modifié à 16h17, le 12 février 2013

La candidature de NKM à la mairie de Paris s'invite lors des questions au gouvernement
(capture d'écran)

LES PIEDS DANS LE PLAT- Première à prendre la parole lors des Questions au gouvernement ce mardi 12 février, Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’interpeller Vincent Peillon sur le manque de concertation qui entoure la réforme des rythmes scolaires, selon elle.

La députée avait même annoncé son intervention via son compte twitter :

j'interviens à 15h lors des questions au gouvernement.

— N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) 12 février 2013

Pointant du doigt le mécontentement "des enseignants, des parents d’élèves et des élus", la députée-maire a demandé à Vincent Peillon d'organiser une grande concertation et de revenir sur sa réforme.

Nathalie Kosciusko-Morizet lui a notamment suggéré de "raccourcir les vacances d'été".
Cette intervention n’a pas du tout plu au Ministre, qui a contre-attaqué avec force et fracas, en évoquant devant toute l’Assemblée les ambitions supposées de NKM pour la mairie de Paris.

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C’est la première fois qu’on vous entend parler d’école madame.

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Vous essayez d’instrumentaliser ce débat, pour une raison simple : parce que vous êtes candidate à la mairie de Paris.

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Sous les huées, le ministre de l’Education a encore dénoncé les manoeuvres de la députée-maire, soupçonnée d'utiliser ce débat au profit de ses ambitions:

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Vous vous dites qu’il y a un mouvement social, et que plutôt que l’intérêt des enfants, votre intérêt personnel pourrait se servir de ce débat.

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Ce n’est pas faire honneur au débat démocratique.

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C’est ce qui s’appelle mettre les pieds dans le plat. Car si les pronostics vont bon train sur une possible candidature de Nathalie Kosciusko Morizet à la mairie de Paris, la principale intéressée continue de jouer la carte de la discrétion.

Même si le discours évolue.

En janvier, elle utilisait des pincettes pour répondre aux journalistes: à chaque fois qu'on lui demandait "Serez-vous candidate à la mairie de Paris ?", elle préférait détourner la question .

Un mois plus tard Nathalie Kosciusko-Morizet exprime enfin l'envie d'une aventure parisienne et la peur d'une rupture avec Longjumeau, sa ville actuelle, comme ce mardi 12 février sur RTL.

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