Pierre Moscovici : "Le président de la République, c'est pas Jean-Vincent Placé"

Publié à 21h07, le 05 novembre 2012 , Modifié à 21h21, le 05 novembre 2012

Pierre Moscovici : "Le président de la République, c'est pas Jean-Vincent Placé"
Pierre Moscovici, en octobre 2012. (Maxppp)

Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici a rappelé à Jean-Vincent Placé, président du groupe Verts au Sénat, qu'il n'était pas "le président de la République", lundi 5 novembre sur BFMTV :

"Le président de la République, c'est pas Jean-Vincent Placé, s'est exprimé sur le gaz de schiste ; il l'a fait lors de la conférence environnementale. Et il est logique que Matignon, le Premier ministre, confirme ce qu'a décidé le président de la République."

Pierre Moscovici réagissait aux propos de Jean-Vincent Placé qui, un peu plus tôt dans l'après-midi était monté au créneau, lui-même réagissant aux déclarations d'Alain Vidalies, le ministre des relations avec le Parlement, sur le gaz de schiste.

Invité du talk Orange - Le Figaro aux alentours de midi, Alain Vidalies avait déclaré que :

"Aucun d’entre nous ne pense que le gaz de schiste est quelque chose qu’il faut pour l'éternité écarter"

Une déclaration qui a provoqué l'ire de Jean-Vincent Placé et avait alors déclaré à l'AFP que :

"Un revirement du gouvernement serait une violation absolue de l’accord passé [entre] le PS [et EELV].

Les propos tenus [par M. Vidalies] nous préoccupent et paraissent contradictoires avec les déclarations du président de la République lors de la conférence environnementale. Nous pensions que le débat était clos".

Le 14 septembre, François Hollande avait expliqué, lors de la conférence environnementale, rapporte 20minutes.fr, que : "Personne ne peut affirmer que l'exploitation par fracturation hydraulique est exempte de risques lourds pour la santé et l'environnement, c'est pourquoi j'ai demandé à Delphine Batho de rejeter les sept permis. Elle sera ma position concernant l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste durant le quinquennat."

En fin d'après-midi, Matignon est intervenu, rappelant la position de François Hollande et a assuré que le gouvernement ne reprendrait pas la proposition de Louis Gallois, raconte Le Nouvel observateur.

Lundi 5 novembre, Louis Gallois a remis à Jean-Marc Ayrault le rapport sur la compétitivité et propose de "mener les recherches sur les techniques d’exploitation des gaz de schiste".

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