Plan Hollande : Stéphane Le Foll épuisé par ce pays où "on n'est jamais content"

Publié à 09h05, le 19 janvier 2016 , Modifié à 09h08, le 19 janvier 2016

Plan Hollande : Stéphane Le Foll épuisé par ce pays où "on n'est jamais content"
Stéphane Le Foll © ERIC FEFERBERG / AFP

ILS FONT RIEN QU'À TRIKITER - Message de Stéphane Le Foll à la France, de bon matin mardi 19 janvier : est-ce qu'on pourrait, de temps en temps, arrêter de râler un peu et être "content" ? C'est si difficile que ça ? Sérieusement, les Français, pourriez-vous l'espace d'un instant être HEU-REUX ?

Parce que le porte-parole du gouvernement, il en a marre. Marre de ces critiques permanentes et automatiques. Critiques qui ne sont pas peu nombreuses, au lendemain des annonces de François Hollande pour l'emploi. Alors sur France Info, Stéphane Le Foll fait le SAV du "plan Hollande" pour l'emploi. Et alors qu'on lui fait remarquer que "personne n'est content" après ces annonces, à part peut-être le patron du Medef Pierre Gattaz, le ministre de l'Agriculture peste contre ce pays de rabat-joie :

 

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C'est très symptômatique [...]. Bah justement, c'est bien le sujet. Vous avez entendu - depuis longtemps d'ailleurs - des gens qui pouvaient être contents ? Le problème de la France, c'est qu'on n'est jamais contents.

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"Bah y'a pas de quoi être ravi quand même", lui fait alors sobrement remarquer le chroniqueur Guy Birenbaum. Stéphane Le Foll est bien d'accord, mais quand même, c'est pas une raison. Il embraye :

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Mais je n'ai pas dit ça, y'a pas de quoi être ravi non, y'a pas de quoi être ravi. Mais y'a pas de quoi non plus jamais être content, et globalement ne jamais accepter que de temps en temps on puisse trouver des voies qui soient des voies de compromis entre des intérêts qui sont divergents mais qui sont absolument nécessaires et dont on est obligés de tenir compte : ceux des salariés et ceux des entreprises. Franchement, c'est bien le sujet qui est posé.



Alors franchement, on peut critiquer François Hollande sur ce choix stratégique qui est fait - dialogue social + compromis entre l'intérêt des entreprises et l'intérêt des salariés -, c'est tout à fait critiquable et c'est critiqué depuis le début. Vous avez dit qu'à la gauche de la gauche, ils sont pas contents. Ils ont jamais été contents, jamais depuis le début.

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"C'est des partenaires ? Bah dites donc, quand on a des partenaires comme ça, il faut savoir où sont ses adversaires", s'étrangle encore le porte-parole du gouvernement sur cette gauche qui fustige la ligne économique de l'exécutif. Un discours de plus en plus développé par le gouvernement, à l'image de Ségolène Royal qui, mi-décembre, estimait : "Je pense que les Français doivent aussi rapprendre à regarder leur pays de façon positive."

C'était donc le coup de gueule du jour contre les haterz en tout genre, par Stéphane Le Foll. Ce qui nous a évidemment fait penser à ceci :



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