Pour Claude Guéant, Nicolas Sarkozy est toujours un recours pour 2017

Publié à 08h47, le 22 mars 2013 , Modifié à 08h53, le 22 mars 2013

Pour Claude Guéant, Nicolas Sarkozy est toujours un recours pour 2017
Claude Guéant sur i>TELE le 22 mars 2013 (images i>TELE)

POSITIVE ATTITUDE - "Infamant", "incompréhensible" ... Claude Guéant est venu défendre avec force Nicolas Sarkozy ce 22 mars sur i>TÉLÉ après la mise en examen de ce dernier pour abus de faiblesse à l'égard de Liliane Bettencourt. Surtout, l'ancien ministre de l'Intérieur, fidèle parmi les fidèle, assure que cette affaire ne changera rien à l'éventuel retour politique de l'ex-président. Mieux, il est en sortirait avec une meilleure image.

- Claude Guéant : Nicolas Sarkozy a une voix dans la vie politique, il a fait ses preuves, il a présidé formidablement la France pendant cinq années et j’espère qu’il reviendra très vite dans la vie politique débarrassé de tout cela.

- Christophe Barbier : Est-il toujours un recours pour 2017 ?

- Oui, bien sûr ! Si d’aventure il était renvoyé devant le tribunal, je ne doute pas qu’il sera innocenté et il aura toute sa place dans le débat politique, cela me semble évident. D’une certaine façon même, il sera celui qui est sorti de l’épreuve malgré les attaques.

Outre cette assurance que Nicolas Sarkozy en sortira plus fort, Claude Guéant en profite pour ... mettre en doute le travail des juges d'instructions.

Il faut dire qu'en 2009, le président d'alors avait voulu faire disparaitre le juge d'instruction au profit d'un juge "qui contrôlera le déroulement des enquêtes mais ne les dirigera plus". L'enquête aurait alors été menée par les magistrats du parquet jugés plus impartiaux et pourtant toujours soumis à l'exécutif.

Et pour Claude Guéant, ce qui arrive à Nicolas Sarkozy actuellement est la preuve même que cette réforme était nécessaire :

Nicolas Sarkozy avait conçu une réforme de l’instruction. Je dois dire que ce qu’il se passe là tendrait à montrer que, peut-être, il y a des motifs à modifier l’instruction dans notre pays.

L’instruction à charge et à décharge c’est un magnifique principe. Beaucoup de juges d’instruction s’y tiennent mais tous n’y parviennent pas. Parce que simplement ce sont des hommes comme les autres.

Cette suppression n'a jamais eu lieu mais Nicolas Sarkozy s'est mis à dos le monde judiciaire en estimant qu'un juge d'instruction, qui est "guidé par la nécessité de son enquête", ne peut pas instuire à charge et à décharge de façon impartiale.

Du rab sur le Lab

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