Pour Xavier Bertrand, la nomination de Jean-François Jalkh comme président par intérim du FN démontre "le hideux visage de ce parti"

Publié à 09h37, le 26 avril 2017 , Modifié à 10h29, le 26 avril 2017

Pour Xavier Bertrand, la nomination de Jean-François Jalkh comme président par intérim du FN démontre "le hideux visage de ce parti"
Xavier Bertrand. © AFP

Qualifiée pour le second tour de la présidentielle, Marine Le Pen ne veut plus être la candidate du FN mais la candidate soutenue par le FN. Nuance. Et pour insister sur cet artifice de communication, la candidate d’extrême droite a décidé de se mettre "en congé de la présidence du Front national" (pendant deux semaines si elle perd contre Emmanuel Macron). C’est donc Jean-François Jalkh qui devient président par intérim du parti frontiste.

Sauf que, depuis ce changement de tête au FN, sont ressorties plusieurs archives compromettantes pour le nouveau patron frontiste . Et que dénonce Xavier Bertrand. Mardi 24 avril, sur Twitter, le président LR de la région Hauts-de-France, qui a battu Marine Le Pen avec l’aide de la gauche aux régionales, s’est *étonné* de cette nomination de Jean-François Jalkh, révélateur selon lui du "hideux visage" du FN :

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La nomination de Jean-François Jalkh à la présidence du FN montre le hideux visage de ce parti.

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Et ce partisan du front républicain qui a appelé à voter pour Emmanuel Macron d’ajouter en forme de *clin d’œil* à ceux dans son parti qui plaident pour l’abstention ou le vote blanc au second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron :

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Comment s’abstenir au second tour de la présidentielle ?

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Pour appuyer cette dernière question de pure rhétorique, Xavier Bertrand accompagne son message d’un extrait de 2005 de la revue Le Temps des savoirs dans lequel le patron du FN par intérim, interrogé sur les thèses négationnistes, dit se poser des questions à propos du Zyklon B, utilisé par les nazis dans les chambres à gaz. Des propos que l'intéressé a démenti auprès du journaliste Laurent de Boissieu :

Par ailleurs, comme le rappelle Le Parisien de ce mercredi 26 avril qui consacre un encadré au "dérapage du nouveau président", Jean-François Jalkh a été mis en examen en 2015 en tant que secrétaire général du microparti de Marine Le Pen pour "escroquerie, abus de confiance et acceptation par un parti politique d’un financement provenant d’une personne morale, en l’occurrence la société de communication Riwal".

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