"Je ne m'en mêlerai pas. J'ai besoin d'amis dans les deux camps." A l'heure où certains, comme les membres des Amis de Nicolas Sarkozy, souhaitent le voir revenir à la rentrée pour régler les problèmes à l'UMP, l'ancien chef d'Etat évite soigneusement de prendre partie dans la guerre des chefs Copé-Fillon.
Le but: ne se fâcher avec personne pour rester au-dessus de la mêlée. Et faire figure de rassembleur ?
Au-dessus de la mêlée
Sur Le Parisien
Je ne m'en mêlerai pas. J'ai besoin d'amis dans les deux camps.
Les deux camps en question sont celui de François Fillon et de Jean-François Copé. Selon Le Parisien, pas question pour Nicolas Sarkozy de se prononcer pour l'un des deux dans la bataille qui s'annonce à la tête de l'UMP. Une façon pour lui de "rester au-dessus de la mêlée", comme le souhaite notamment Christian Estrosi, qui le voit bien revenir "en recours" à la rentrée pour pallier les "déchirements" au sein du parti.
Nicolas Sarkozy entretient donc ses relations avec les deux hommes. Le Parisien raconte:
Avant de se déclarer candidat à la tête du parti, François Fillon l'a appelé. Et il a souvent Jean-François Copé au téléphone.
Selon le Buzz politique d'Europe 1, l'ancien chef d'Etat a appelé les deux challengers le week-end dernier, après la déclaration de candidature de son ex-Premier ministre.
François Fillon, Jean-François Copé... Nicolas Sarkozy dit avoir "besoin d'amis dans les deux camps" et, dans sa configuration, oublie le troisième pressenti: Alain Juppé.
Enfin, Le Parisien note un Nicolas Sarkozy "agacé que certains se prévalent de son soutien". Lors de sa candidature à la présidence du groupe UMP à l'Assemblée, Xavier Bertrand a en effet fait savoir qu'il avait l'appui de l'ancien Président. Son entourage a aussi rectifié: "Il a affabulé."