Présidence de l’UMP : Bruno Le Maire demande à Fillon et Copé de renoncer à 2017

Publié à 08h42, le 26 novembre 2012 , Modifié à 08h42, le 26 novembre 2012

Présidence de l’UMP : Bruno Le Maire demande à Fillon et Copé de renoncer à 2017
Bruno Le Maire, sur Canal Plus. (Capture d'écran)

"Jusqu’où ira-t-on dans ce psychodrame ?", s’interroge, lundi 26 novembre Bruno Le Maire, sur Canal Plus. Pour l’ancien ministre, le futur président de l’UMP, que ce soit François Fillon ou Jean-François Copé, doit renoncer officiellement à être candidat aux primaires à droite en 2016.

Pressenti pour faire partie de feu la médiation Juppé, le non-aligné Bruno Le Maire pour un coup de gueule contre l’échec de l’intervention de l’ancien Premier ministre.

Il aurait été avisé de la part de François Fillon comme de Jean-François Copé, d’accepter cette offre de médiation.

Souhaitant "recoller ce qui peut encore être recollé", Bruno Le Maire réitère une proposition qu’il avait faite durant l’été : que le président élu de l’UMP s’engage à ne pas être candidat à la primaire à droite pour la présidentielle de 2017 :

Je fais une proposition : il faut que le prochain président de l’UMP, qui sera annoncé par la commission des recours, annonce qu’il ne sera pas candidat aux primaires en 2016.

Et d’ajouter que, selon lui, là réside le cœur du psychodrame qui traverse son parti : 

Le ver dans le fruit, il est où ? Il est dans le lien qui existe entre cette présidence de l’UMP et la prochaine élection à la présidence de la République.

Eh bien, il n’y aura de présidence de la République pour personne si l’on est pas capables de dissocier présidence de l’UMP, reconstruction de l’UMP, et cette question de la primaire.

Et celui qui est élu doit savoir qu’entre 2012 et 2015, la seule chose qui compte, c’est qu’on regagne des territoires, des villes, et qu’on fasse des conquêtes électorales.

Ce n’est que par là, que, pour Bruno Le Maire, l’UMP retrouvera "une crédibilité politique" même s’il craint que cela ne suffise pas à "redonner une légitimité politique au prochain président de l’UMP".

 

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