Présidence de l'UMP : François Baroin reproche à Jean-François Copé une "faute inexcusable"

Publié à 14h02, le 16 juin 2013 , Modifié à 14h33, le 16 juin 2013

Présidence de l'UMP : François Baroin reproche à Jean-François Copé une "faute inexcusable"
François Baroin sur France 2. (Captures d'écran)

CHER JEAN-FRANÇOIS - L'ancien ministre François Baroin a vivement critiqué le président de l'UMP, Jean-François Copé, lui reprochant, ce dimanche 16 juin, sur France 2, d'avoir commis une "faute inexcusable" dans sa course à la présidence du parti, en novembre 2012.

Invité à qualifier les femmes et hommes politiques de sa génération sur le plateau de "13h15, le dimanche", François Baroin loue la "courageuse et déterminée" Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand qui "s'accroche à ses textes". Puis vient la question sur le président de l'UMP.

Sept mois plus tard, François Baroin ne mâche pas ses mots en revenant sur le rôle de Jean-François Copé dans le psychodrame qui a déchiré l'UMP: 

Jean-François Copé a commis pour moi une faute inexcusable : l'auto-proclamation du secrétaire généralà 22H30 alors qu'il organisait le scrutin.

Et du coup, il a créé les conditions, pendant un mois, de menacer notre famille politique.

Donc la page est tournée [entre les deux hommes], depuis longtemps maintenant.

Sa "légitimité est altérée", ajoute même ce fidèle chiraquien en répétant "I-N-E-X-C-U-S-A-B-L-E".

Le député UMP de l'Aube répète ses critiques contre un parti politique à qui il reproche de partir trop vers la droite - "Il y a une ligne idéologique à purger" - et revient sur sa visite à Londres aux côtés de Nicolas Sarkozy, après une interview très remarquée.

"J'aime beaucoup Nicolas Sarkozy et je lui suis très reconnaissant du rôle qu'il a tenu au service du pays", commence François Baroin avant de rappeller "il a été battu, on a été battu aux législatives, il a ouvert une nouvelle tranche de sa vie". 

Le député UMP ajoute :

Rien ne me dérange chez lui, il est vingt coudées au dessus des autres par son énergie, par sa passion de la vie.

Je suis un homme libre, je n'appartiens à aucune écurie, je n'étais pas en garde alternée cette semaine là [une référence au fait qu'il s'est affiché avec François Fillon, quelques jours plus tard, ndlr]. Je ne suis pas un enfant de divorcé, je suis un responsable politique. 

Du rab sur le Lab

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