Présidence de l’UMP : Sarkozy favorable à un nouveau vote dans certaines fédérations

Publié à 06h39, le 26 novembre 2012 , Modifié à 06h40, le 26 novembre 2012

Présidence de l’UMP : Sarkozy favorable à un nouveau vote dans certaines fédérations
Nicolas Sarkozy dans son bureau de l'Elysée en mars 2012 (Maxppp).

MEDIATEUR - Après avoir fait savoir qu’il intervenait sur le conflit qui divise l’UMP, Nicolas Sarkozy laisse entendre, lundi 26 novembre dans le Parisien, jour de son déjeuner avec François Fillon, qu’il serait favorable à un nouveau vote. Au moins dans les fédérations contestées.

"Nicolas Sarkozy veut jouer les casques bleus", écrit, lundi 26 novembre le Parisien. Après avoir longtemps refusé d’intervenir ainsi que de donner sa préférence entre François Fillon et Jean-François Copé pour la tête de l’UMP, Nicolas Sarkozy veut intervenir pour tenter de mettre un terme au déchirement et au chaos qui fracture son parti.

Ainsi, selon le quotidien, l’ancien chef de l’Etat ne serait pas insensible à l’idée de faire revoter les militants dans les fédérations contestées. Nicolas Sarkozy constate ainsi : 

C’est peut-être le seul moyen de s’en sortir.

Toujours est-il que si Nicolas Sarkozy, qui doit déjeuner ce lundi avec François Fillon pour le convaincre de ne pas saisir la justice, intervient dans le processus, ce ne sera pas officiellement, assure au Parisien son ami Brice Hortefeux : 

Pour l’instant, il n’a toujours pas décidé de prendre la parole publiquement.

Mais il est très préoccupé par l’unité de sa famille politique. Il avait laissé un parti puissant et rassemblé. Il constate qu’il est divisé et affaibli.

Une situation chaotique qui a de quoi le rendre "très très soucieux" selon son entourage, et ce même depuis Shanghai, où il se trouvait jusqu’à dimanche pour une conférence économique. 

Un de ses proches témoigne la gêne de Nicolas Sarkozy vis-à-vis de cette situation, qui ne fait pas non plus ses affaires en cas d’éventuel retour en politique : 

Contrairement à ce que certains affirment, la situation actuelle ne fait pas ses affaires.

Car, à supposer qu’il veuille se représenter en 2017, il aurait besoin d’un parti fort.

Une UMP en miettes, ça ne profite à personne.

Personne à l’UMP tout du moins.

 

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