Présidentielle : la France au coeur des discours de campagne

Publié à 13h22, le 19 février 2012 , Modifié à 18h09, le 19 février 2012

Présidentielle : la France au coeur des discours de campagne
Drapeau de la 1ère demi-brigade d'Outre-Mer de Parachutistes SAS, 1er RPIMa Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine de Bayonne, Forces spéciales françaises. (Maxppp)

Nicolas Sarkozy commence son discours à Marseille par "je suis venu vous parler de la France". A moins de trois mois de l'élection présidentielle, les candidats convergent vers un même thème : La France. Il semble qu'après la crise et l'Europe, la nation soit désormais au coeur du message délivré par les prétendants au trône élyséen. Coup de projecteur.

  1. La France forte de Sarkozy

    Sur http://www.lafranceforte.fr/

    Nicolas Sarkozy a choisi "La France forte" comme slogan de campagne. Une incontestable preuve de la volonté du candidat d'axer ses propositions autour de sa patrie.

    Celui-ci a d'ailleurs répété son amour pour "la France qu'il aime" et sa fierté d'être Français, dans l'entretien accordé au Figaro Magazine du 11 février ainsi que lors de sa déclaration de candidature sur TF1.

    CITATION extraite du meeting de Jean-François Copé à Joigny (Yonne) le 15 février

    Voilà que ce moment est arrivé... Nous venons d'entendre à l'instant la déclaration de candidature du président de la République. Nous venons d'entendre à l'instant un Nicolas Sarkozy engagé, concentré, grave et qui nous dit aux uns comme aux autres son amour de la France, sa passion d'être Français

    De plus, ce dimanche, à Marseille, le candidat commence son discours par "Je suis venu vous parler de la France". S'ensuit un laïus à la gloire de la France.

    CITATION extraite du meeting à Marseille

    J'ai compris que le combat essentiel est celui (...) pour son pays".

    Il n'y a pas de Français heureux sur le malheur de la France.

    Et de conclure son meeting par un tonitruant :

    Aidez-moi à réunir le peuple de France ! Vous êtes le peuple de France ! Vive la République et vive la France !

    ponctuée par une Marseillaise entonnée en choeur par la salle entière.

    > A lire aussi : Sarkozy aime sa France

  2. Pour Hollande la France est la solution

    Sur lepoint.fr

    François Hollande l'avait bien martelé lors de son grand meeting eu Bourget, la France n'est pas le problème mais la solution. C'est pourquoi le candidat appelle au plus grand rassemblement possible.

    Et rappelez-vous que le candidat socialiste avait commencé son discours par "Je suis venu vous parler de la France". Tiens ?

    CITATION

    Mes chers amis, vous qui êtes ici, vous qui me regardez de loin, de plus loin même, je suis venu vous parler de la France, et donc de la République. Je suis venu vousparler de la France qui souffre, mais aussi de la France qui espère. Je suis venu vous parler de la France d'aujourd'hui, une page est en train de s'effacer, et de laFrance de demain, nous sommes en train de l'écrire. Je suis venu vous parler de laFrance que nous allons construire le 6 mai. Je le fais ici en Seine-Saint-Denis, cedépartement aux multiples couleurs, le plus jeune de France, qui accumule tant dedifficultés, et qui en même temps recèle tant d'atouts

  3. Bayrou pour le produire français

    Sur lemonde.fr

    Pour le candidat centriste, dont le slogan est "Un pays uni, rien ne lui résiste", il n'y a qu'une solution pour venir à bout du chômage, de la dette et faire remonter la croissance en France. Et cette solution réside dans la PRODUCTION. D'où l'absolue nécessité du "produire français"qu'il revendique haut et fort, comme au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1 le 14 février :

  4. Le Pen croit à la France

    Sur France 2

    Depuis toujours, le fond de commerce du Front national est "la France aux Français". Et plus que jamais en 2012. Notamment avec le problème de la crise, de l'enlisement économique de la zone euro, Marine Le Pen insiste sur le principe salvateur de la croyance en la France. C'est le message qu'elle n'a pas hésité à répéter sur le plateau d'On n'est pas couché, sur France 2, samedi soir.

    EXTRAIT de son intervention

    Il n'y a pas de fraction entre la droite et la gauche, mais entre ceux qui croient à la France et ceux qui n'y croient pas.

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