Primaire de la droite : Fillon salue la victoire d'un "peuple libre, qui demande qu'on l'écoute"

Publié à 22h56, le 20 novembre 2016 , Modifié à 23h37, le 20 novembre 2016

Primaire de la droite : Fillon salue la victoire d'un "peuple libre, qui demande qu'on l'écoute"
François Fillon depuis son QG de campagne, dimanche 20 novembre 2016 © Montage Le Lab via BFMTV

Tous les bureaux de vote seront bientôt dépouillés et François Fillon termine largement en tête du premier tour de la primaire de la droite, dimanche 20 novembre, tout proche de 45% des suffrages. Il sera opposé à Alain Juppé au second tour, Nicolas Sarkozy terminant troisième et ayant reconnu sa défaite

Depuis son QG de campagne, l'ancien Premier ministre ne fait pas dans la fanfaronnerie ou dans la réjouissance excessive. Sobrement, il se félicite de ce "remarquable succès populaire", avec une participation qui pourrait taquiner les 4 millions de votants. "C'est une vague qui démontre l'intérêt des citoyens pour leur pays", dit François Fillon. Il souligne au passage qu'il est arrivé là en "démentant toutes les prédictions", lui qui a longtemps été donné loin derrière les principaux favoris dans les sondages (ce qu'il relativisait à longueur de temps). Et de célébrer ce "peuple libre" qui a voté pour lui :

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Cet espoir vient d'un peuple libre, un peuple réfléchi, un peuple qui demande qu'on l'écoute et qu'on lui fasse confiance. J'entraîne avec moi les électeurs de la droite et du centre qui veulent la victoire de leurs valeurs. Et ma conviction est que rien ne peut arrêter une nation qui se dresse pour sa fierté.

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Félicitant ensuite ses concurrents qui ne se sont pas qualifiés pour le second tour, il a cette phrase : "La défaite ne doit humilier personne parce que nous aurons besoin de tout le monde." François Fillon est en mode rassemblement - il a déjà engrangé les soutiens de Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy. Il glisse d'ailleurs une petite pensée à ce dernier :

"

J'ai une pensée particulière pour Nicolas Sarkozy, qui a été le président de la France.

"

La politesse est là, bien que dans un strict minimum, pour celui qui l'avait qualifié de "collaborateur" du temps où il était son premier ministre...

Du rab sur le Lab

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