PSG : finalement l'UMP renonce à sa commission d'enquête

Publié à 21h48, le 05 juin 2013 , Modifié à 21h48, le 05 juin 2013

PSG : finalement l'UMP renonce à sa commission d'enquête
(Maxppp)

EN FAIT NON - L'UMP souhaitait une commission d'enquête sur les débordements en marge du titre du Parti Saint-Germain, mais y renonce finalement. Objet de cette reculade ? La droite estime que le projet de commission est "dénaturé" par le Parti socialiste. 

Suite aux incidents qui ont eu lieu place du Trocadéro à Paris pour la célébration du titre de champion de France de football du PSG, Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, avait annoncé son souhait que soient examinées les "conditions dans lesquelles est assuré le maintien de l'ordre public lors des rassemblements".

Changement de cap, ce mercredi 5 juin, les députés UMP ont décidé de renoncer à leur demande de commission d'enquête sur la sécurité des manifestations.

  

Alors que la commission des Lois de l'Assemblée nationale examinait leur demande, les députés UMP regrettent que la majorité socialiste de la commission étende l'enquête aux manifestations survenues depuis 2002, et dans toute l'Ile-de-France, et plus uniquement aux manifestations à Paris depuis le 16 mai 2012, date d'arrivée de Jean-Marc Ayrault à la tête du gouvernement. 

Le président de la commission, Jean-Jacques Urvoas, à l'origine de ces amendements, a expliqué qu'enquêter à partir de 2002 permettait de "faire des comparaisons" entre les préfets de police successifs, en évitant "tout esprit partisan", et que prendre en compte toute l'Ile-de-France était cohérent avec la compétence territoriale du préfet de police.

Résultat, l'UMP n'accepte pas cette commission et estime que le PS la dénature, comme l'explique Christian Jacob : 

Ces amendements n'avaient qu'un objectif : repousser cette commission et préserver tous ceux qui ont failli dans le maintien de l'ordre, qu'il s'agisse du préfet de police de Paris ou du ministre de l'Intérieur.

Il s'agit d'un coup très dur porté aux droits du Parlement et de l'opposition parlementaire. Une seule question se pose désormais : les dysfonctionnements du ministère de l'Intérieur ont-ils été si graves qu'il fallait à tout prix étouffer l'affaire du Trocadéro ?

Du rab sur le Lab

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