Les petites manières pas très diplomatiques de l'ancienne ministre Rachida Dati

Publié à 10h40, le 20 septembre 2012 , Modifié à 11h41, le 20 septembre 2012

Les petites manières pas très diplomatiques de l'ancienne ministre Rachida Dati
Rachida Dati, en visite au Liban, en avril 2009. (Maxppp)

MALAISE - Rachida Dati, reine des gaffes et des manières peu diplomatiques, du plateau de Canal Plus, et son célèbre lapsus de septembre 2010, jusqu'au parlement européen (ici et ).

Un nouveau lieu vient s'ajouter à ce palmarès (sic) révèle un ouvrage dont Paris Match publie, ce jeudi 20 septembre, les bonnes feuilles :  Beyrouth, capitale du Liban.

Dans "Promotion Ubu Roi", Olivier Saby, ancien étudiant à l'Ena, raconte une anecdote sur le comportement de Rachida Dati, lors d'une visite ministérielle officielle au Liban, en 2009, quand l'auteur était stagiaire à l'ambassade de France.

Lors de cette visite, qui s'est déroulée du 23 au 24 avril 2009, un dîner est organisé à Beyrouth en l'honneur des relations entre les deux pays, par l'homologue libanais de Rachida Dati, relate l'auteur. Diner auquel la ministre arrivera avec plus d'une heure de retard. 

Le ministre libanais porte un toast à la relation entre les deux pays ; l'usage voudrait que la ministre française y réponde en portant un toast à son tour.

Problème : Rachida Dati n'en a pas envie.

Elle rechigne, malgré les "encouragements" de son conseiller qui, loin d'être chuchotés, sont "distillés à haute voix" et "devant tout le monde". 

"Il faut vraiment que je dise quelquechose ? [...] J'ai pas très envie."

Rachida Dati cèdera, relate l'auteur, et remerciera finalement le ministre... avant de se lancer dans une improvisation : 

"C'est sympa le Liban, ça fait longtemps que je voulais venir, je suis assise à côté de madame que je ne connais pas, mais nous papotons depuis tout à l'heure comme si on se connaissait depuis toujours, je lui ai montré les photos de ma fille, c'était vraiment sympa."

Or, "madame"à côté de Rachida Dati avec qui elle a "papoté", est une députée de l'Assemblée nationale libanaise, rapporte l'auteur du livre.

Et pas n'importe quelle députée : il s'agit de la femme de l'ancien milicien Samir Geagea qui craint pour sa vie et lui laisse le soin d'assurer sa représentation.

Du rab sur le Lab

PlusPlus