Quand François Baroin juge "vulgaires" les critiques de Jean-François Copé à son encontre

Publié à 18h26, le 23 mai 2013 , Modifié à 18h26, le 23 mai 2013

Quand François Baroin juge "vulgaires" les critiques de Jean-François Copé à son encontre
Maxppp.

Ils étaient tous les deux membres du club très fermé des "mousquetaires". Des quadras chiraquiens aux dents longues comme l'épée de leurs héros. Des copains. Mais la guerre au sommet de l'UMP a sonné le début des hostilités entre Jean-François Copé et François Baroin.

Pain au chocolat, "racisme anti-blanc", un virage à droite qu'emprunte alors Jean-François Copé et qui ne plaît pas du tout au maire de Troyes. Des phrases "toxiques et dangereuses" selon lui. Jean-François Copé s'émeut de ces critiques publiques. A quelques proches, il confie qu'il trouve étonnantes de telles attaques alors qu'en décembre 2011, il l'invitait à son mariage.

Dans L'Opinion de ce jeudi 23 mai, François Baroin revient sur cet argument. Aucun regret pour l'ancien ministre de l'Economie, qui juge :

J'ai trouvé cela vulgaire.

Si jamais amitié il y a eu entre les deux hommes, elle est bel et bien terminée. Bruno Le Maire le confirme à L'Opinion, interrogé sur François Baroin :

Sa haine pour Copé est impressionnante. C'est son moteur.

De la haine, et des divergences de vue sur la manière à adopter pour conduire l'UMP. Toujours selon l'Opinion, François Baroin prévoit de prendre à nouveau la parole publiquement la semaine prochain, pour faire entendre sa différence.

Rappelez-vous : après l'épisode du pain au chocolat, il présente ses excuses à la communauté musulmane en privé. En privé aussi, il tacle, les yeux dans les yeux le président de l'UMP. Lors d'une réunion en mars dernier, François Baroin lâche, sybillin, cette phrase à la figure du président du parti :

Tout le monde a vocation à être ancien président de l'UMP, dans deux, trois ou dix ans, y compris toi Jean-François !

Du rab sur le Lab

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