Quand François Hollande est en Inde, Arnaud Montebourg continue de taper sur Mittal

Publié à 10h28, le 14 février 2013 , Modifié à 12h22, le 14 février 2013

Quand François Hollande est en Inde, Arnaud Montebourg continue de taper sur Mittal
Arnaud Montebourg sur Europe 1 ce jeudi 14 février.

JE PERSISTE ET SIGNE - Pour Arnaud Montebourg, hors de question de revenir sur les propos tenus sur la famille Mittal. Alors que le François Hollande est en visite en Inde , le ministre du Redressement productif, invité d'Europe 1 ce jeudi 14 février, réaffirme tout le mal qu'il pense du PDG d'Arcelor Mittal, dont il disait "ne plus vouloir" au mois de novembre.

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Je ne considère pas que mes propos aient été excessifs au regard des méthodes abusives de la famille Mittal

Je rappelle qu'ils sont les auteurs d'une OPA aggressive sur l'acier européen détenu par Arcelor. Ils ne nous ont jamais demandé l'autorisation. [...]

Donc je voudrais vous dire, Madame, que les dégâts causés par mes propos, c'est surtout sur le moral de Monsieur Mittal qui ne peut pas se comporter n'importe comment.

J'ajoute que la commission européenne, le ministre luxembourgeois, le ministre Belge, qui eux aussi ont des installations Mittal sur leur territoire, maintenant font un front uni avec la France.

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Relancé par la journaliste, il en profite pour mettre son travail de ministre du Redressement productif en avant :

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Je rappelle que Mittal a détruit 35 000 emplois depuis 2006, si vous pensez que ça peut passer comme ça, je crois quand même qu'on a des choses à dire, nous les Etats.

Je lutte, vous le voyez Madame Roux, je lutte contre le renoncement et le sentiment d'impuissance.

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Le 26 novembre, lorsqu'il brandissait la menace d'une nationalisation temporaire afin de mettre la pression sur le groupe industriel, Arnaud Montebourg avait dénoncé les actes de Mittal dans Les Echos .

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Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France.

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Le patron du groupe, Lakshmi Mittal avait alors répondu par voie de presse interposé, dans une interview accordée au Figaro , le 13 décembre.

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Bien sûr j’ai été choqué, triste même, de ces commentaires envers moi. 

Jamais je n’aurais attendu de tels propos, aussi irrationnels, d’un ministre !

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Retrouvez l'interview d'Arnaud Montebourg sur Europe 1 ce jeudi 14 février :

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