Quand Jean-François Copé se demande si le FN est d'extrême droite ou d'extrême gauche

Publié à 21h44, le 10 octobre 2013 , Modifié à 21h47, le 10 octobre 2013

Quand Jean-François Copé se demande si le FN est d'extrême droite ou d'extrême gauche
(France Télévisions)

#DPDA - Jean-François Copé était l'invité ce jeudi 10 octobre de France 2, dans Des paroles et des actes. Et la première partie de l'émission a été consacré au Front national. Objectif pour le président de l'UMP : faire comprendre que rien ne lie le parti de Marine Le Pen et celui dont il est le dirigeant. 

Interrogé sur la nature du Front national, suite aux menaces de Marine Le Pen de poursuivre quinconque dira que son mouvement est d'extrême droite, Jean-François Copé assure que le FN est "un parti extrêmiste". 

C'est un parti extrêmiste. Oui, bien sur.

En prenant soin de ne pas dire qu'il est "d'extrême droite", comme pour ne pas le rapprocher de sa formation politique. Même quand il est relancé, il s'interroge sur le positionnement du Front national, à l'extrême droite ou à l'extrême gauche :  

- Pourquoi d'extrême droite ? 

- C'est un parti extremiste ! Je ne sais pas si d'extrême droite ou d'extrême gauche d'ailleurs. En réalité j'ai du mal à dire de droite, car en réalité son programme économique est un programme copié-collé des communistes. Madame Le Pen propose par exemple le retour de la retraite à 60 ans."

A plusieurs reprises, et comme il le fait régulièrement, Jean-François Copé a rapproché Marine Le Pen de Jean-Luc Mélenchon. Pour lui, "les extrêmes se touchent", explique-t-il.  

Comme Jean-Luc Mélenchon, elle propose de nationaliser les entreprises en difficulté … Les extrêmes souvent se touchent …

(...)

Jean-Luc Mélenchon ne vaut pas mieux que Marine Le Pen

Par ailleurs, le président de l'UMP a attaqué le Front national sur son programme. "Le programme du Front national est absurde", a-t-il jugé, listant un certain nombre de mesures prônées par le FN : "la peine de mort pour les dealers, la sortie de l'euro, l'immigration zéro, la nationalisation des entreprises". 

Et il reproche à François Hollande "d'instrumentaliser le Front national."

Je reproche sévèrement à François Hollande d'être resté silencieux dans le débat entre monsieur Valls et madame Duflot. J'en veux à François Hollande d'entretenir le doute sur le vote des étrangers aux élections municipales, d'encourager Manuel Valls à multiplier les naturalisations.

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