Quand soudain, Alain Juppé insiste sur son "amour" pour les femmes et son goût pour la drague

Publié à 11h04, le 19 mai 2016 , Modifié à 11h05, le 19 mai 2016

Quand soudain, Alain Juppé insiste sur son "amour" pour les femmes et son goût pour la drague
Alain Juppé à l'époque où "les filles, ça galopait", comme dirait Bernadette Chirac © INA / Le Lab

LOVER - Alain Juppé ne compte pas parmi les politiques qui mettent en avant leur vie privée, loin de là. De temps en temps, il lâche quelques confidences sur son adolescence de "romantique" maudit. "J'avais un bureau dans ma petite chambre avec une opaline noire, un chandelier avec des bougies et la fenêtre ouverte sur la lune, et j'écrivais des lettres d'amour en écoutant l'Appassionata", expliquait-il par exemple à Society en janvier. Mais cela reste très classique, très sage, assez conforme à son image.

Cette fois, c'est différent. Dans un livre paru mercredi 18 mai et dont Le Scan du Figaro publie des extraits, le candidat à la primaire de la droite se livre sur son passé de dragueur invétéré, de coureur de jupons même. Dans Je serai président ! L'histoire du jeune et ambitieux Alain Juppé, de la journaliste Camille Vigogne Le Coat, le maire de Bordeaux raconte d'abord qu'il est arrivé au jeune Alain de partir en goguette en Suède pour faire la tournée des lycées et "draguer les Suédoises".

Dans les années 80, il est embauché par Jacques Chirac à la mairie de Paris. Et si son père spirituel est connu pour sa vie débridée, Alain Juppé n'est - contrairement à ce qu'on pourrait croire - pas en reste. "À l'image de son patron Jacques Chirac, mais de façon plus discrète, Alain Juppé multiplie les aventures", écrit Camille Vigogne Le Coat.

Alors certes, l'intéressé ne revendique pas la même activité que Jacques Chirac. "Je pense quand même avoir été plus modéré que lui !", tempère ainsi l'ex-Premier ministre. Mais ce faisant, il révèle tout de même ce pan de sa personnalité qui n'est absolument jamais mis en avant. Et en temps de campagne électorale, ce genre de choses n'est jamais anodin. Dans ce livre, il insiste clairement sur son "amour" pour la gent féminine :

 

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Depuis les Juppettes [12 femmes ministres dont 9 furent virées de son gouvernement en moins de six mois en 1995, ndlr], on est persuadé que je n'aime pas les femmes, mais ce n'est pas vrai, j'aime les femmes ! [...] C'est une compagnie que j'aime bien parce que - je vais faire des aveux qui sont contre moi - vis-à-vis du public féminin, je suis toujours un peu en état de séduction, je cherche à plaire. [...] Ça stimule, c'est comme ça.

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"Encore aujourd'hui, j'aime bien regarder une jolie femme, poursuit Juppé. Ça a souvent été un sujet d'incompréhension avec Isabelle [son épouse, ndlr], au départ... Je lui ai dit : ‘Ce n'est pas parce que j'aime regarder les femmes que je vais te tromper à tout bout de champ !'"

Il n'est donc pas seulement "le meilleur d'entre nous", il ressemble aussi plus au patron qu'on ne le pense. Et pas seulement sur le plan de la gaudriole : récemment, on apprenait encore que tel son maître, Alain Juppé est aussi capable d'exploits gastronomiques. Un maître qui a eu le destin présidentiel que l'on sait...



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