Quatre ans après sa condamnation pour corruption, l'UMP Pierre Bédier retrouve son siège de conseiller général

Publié à 08h11, le 08 juillet 2013 , Modifié à 12h04, le 08 juillet 2013

Quatre ans après sa condamnation pour corruption, l'UMP Pierre Bédier retrouve son siège de conseiller général
Pierre Bédier vote samedi 30 juin à Mantes-la-Jolie pour le premier tour de l'élection partielle (Maxppp)

HE'S BACK - Quatre ans après sa condamnation pour corruption, Pierre Bédier a retrouvé son siège de conseiller général des Yvelines le 7 juillet au soir.

L'ancien secrétaire d'Etat UMP de Jacques Chirac l'a en effet emporté au second tour à l'élection cantonale partielle de Mantes-la-Jolie avec 60.23% des voix. Son opposante socialiste, Rama Sall, a recueilli moins de 40% des suffrages. L'abstention a quant à elle atteint plus de 72% des voix.

Il succède à un autre UMP, Michel Vialay, qui a laissé le champ libre à son ami. Son siège aurait alors dû revenir à sa suppléante mais cette dernière n'est autre que l'épouse de Pierre Bédier. Elle a choisi de démissionner, provoquant une élection partielle [>> voir les résultats du premier tour ici].

Selon Libération, le retour de celui qui est surnommé le "patron" par les militants UMP ne plait pas à tout le monde. Dominique Braye, président UMP de la communauté d'agglomération de Mantes, peste ainsi contre le silence des ténors de son parti :

Vialay-Bédier, c'est le duo Poutine-Medvedev à la tête de la ville.

Condamné en 2009 pour corruption passive et abus de bien sociaux, Pierre Bédier avait écopé de 18 mois de prison avec sursis, assortis d'une peine d'inéligibilité. Cette dernière a pris fin en mai, permettant à l'ancien secrétaire d'Etat de retrouver son mandat.

[Edit 12h00] Le président du Conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, a tenu à féliciter Pierre Bédier pour son "retour sur la scène publique", dans un communiqué :

Le poids et l'expérience politiques de Pierre Bédier seront les bienvenus pour renforcer la voix de la droite et porter des solutions alternatives.

Du rab sur le Lab

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