Rachida Dati ? "No Comment" pour Fillon

Publié à 19h30, le 16 avril 2012 , Modifié à 19h49, le 16 avril 2012

Rachida Dati ? "No Comment" pour Fillon
François Fillon, le 5 avril 2012. (Maxppp)

"No comment". La réponse du Premier ministre, François Fillon, est aussi rare que cinglante.

Interrogé par 20minutes.fr sur la façon dont pourrait se régler "le cas Dati", il botte en touche. La maire du 7e arrondissement parisien lorgne, aux élections législatives, sur la 2e circonscription de Paris... où François Fillon a reçu le soutien de la majorité. Le torchon brûle entre-eux depuis plusieurs mois.

Le Premier ministre n'envisage pas, non plus, de poursuivre comme Premier ministre. "Après 5 ans à Matignon, j’ai besoin de prendre un peu de recul, de réfléchir", explique-t-il.

  1. Fillon : cap sur les législatives... et les municipales ?

    Sur 20minutes.fr

    No comment

    N'insistez pas, François Fillon ne commentera pas l'affaire Dati. Dans un entretien à 20minutes.fr, publié le lundi 16 avril, le Premier ministre botte en touche alors qu'il est interrogé sur l'actuelle maire du 7e arrondissement.

    Depuis plusieurs mois, les tensions s'accumulent entre les deux politiques. Rachida Dati lorgne, aux élections législatives, sur la 2e circonscription parisienne où François Fillon est candidat, avec l'appui de l'UMP.

    Car c'est bien les élections législatives qui intéressent François Fillon. Après cinq années comme Premier ministre, il explique à 20minutes.fr vouloir changer... tout en restant dans le domaine politique : 

    Après cinq ans à Matignon, j’ai besoin de prendre un peu de recul, de réfléchir [...]

    Le jour où je quitte Matignon, j’enclenche la campagne des législatives à Paris. 

    Les législatives, donc, mais aussi les municipales, en 2014 ? 

    [...] Paris est un défi à relever pour ma famille politique. C’est un grand défi collectif.

    Enfin, interrogé sur une possible nommination de François Bayrou à Matignon, en cas de réélection de Nicolas Sarkozy, il explique que :

    [...] Les préoccupations de François Bayrou sont moins éloignées des nôtres que de celles de Mélenchon !

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