Revoter à l’UMP ? Des proches de Copé refusent la proposition de Nicolas Sarkozy

Publié à 07h04, le 27 novembre 2012 , Modifié à 08h23, le 27 novembre 2012

Revoter à l’UMP ? Des proches de Copé refusent la proposition de Nicolas Sarkozy
Nadine Morano et Patrick Balkany. (Reuters)

Ils étaient de fervents sarkozystes mais, proches de Jean-François Copé, ils ne veulent pas suivre son conseil de revoter à l’UMP. Lundi, Nadine Morano et Patrick Balkany ont pris leurs distances avec l’ancien président de la République. Michèle Tabarot, mardi matin, a quant à elle minimiser les informations sur le conseil de Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy veut que l’UMP revote. Un conseil de la part de l’ancien président qui ne passe pas chez les copéistes, et pourtant proches de lui comme Nadine Morano ou Patrick Balkany.

Exemple lundi soir avec Nadine Morano, invitée sur le plateau de l’émission de France 2, Mots Croisés. Pour l’ancienne députée UMP, il est hors de question de procéder à un nouveau vote, quand bien même le conseil viendrait de Nicolas Sarkozy himself :

Non, Sarkozy ne nous fera pas changer d’avis !

Quant à Patrick Balkany, député et maire de Levallois-Perret et ami de Nicolas Sarkozy, il était interrogé, lundi soir, sur i>Télé et mettait en doute l'information comme quoi Nicolas Sarkozy se serait exprimé en faveur d'un nouveau vote : 

Maintenant, il faut que les choses s’arrêtent. Que tout le monde travaille ensemble.

Relancé sur la proposition de revoter qui aurait la préférence de l’ancien chef de l’Etat, Patrick Balkany esquive par une pirouette, pour ne pas désavouer l’ancien chef de la droite trop frontalement : 

Un nouveau vote ? Oui, dans trois ans.

Jean-François Copé a été élu pour trois ans.

Ce mardi matin, c’est Michèle Tabarot, une très proche de Jean-François Copé et figurant sur son « ticket », qui a remis une couche, balayant l’hypothèse d’un nouveau vote soumise par Nicolas Sarkozy :

Selon les entourages pour moi, c’est très vague. Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé n’ont pas parlé de nouvelles élections.

Et d’expliquer, elle aussi, sa désapprobation d’un nouveau scrutin : 

Il faut, à un moment donné, accepter une défaite.

Du rab sur le Lab

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