Roselyne Bachelot "atterrée" par les propos de Gilles Bourdouleix qu'elle connaît "extrêmement bien"

Publié à 10h52, le 24 juillet 2013 , Modifié à 16h06, le 24 juillet 2013

Roselyne Bachelot "atterrée" par les propos de Gilles Bourdouleix qu'elle connaît "extrêmement bien"
Capture d'écran

Roselyne Bachelot « atterrée et écœurée ». Interrogée sur France Info ce mercredi 24 juillet, l’ancienne ministre de la Santé devenue chroniqueuse télé condamne les propos polémiques du député-maire UDI de Cholet, Gilles Bourdouleix.

Un élu qu’elle connaît "extrêmement bien" puisque Roselyne Bachelot a été députée du Maine-et-Loire pendant près de vingt-ans (de 1988 à 2007).

Ses propos ne collent pas à l’image qu’elle s’est faite de l’homme :

Je suis atterrée et écœurée.Et totalement surprise parce que je connais Gilles Bourdouleix. C’est quelqu’un qui peut être un peu sanguin parfois, mais jamais il n’avait fait un tel dérapage ! Et une chose absolument… incroyable !

Bon, il a été provoqué, certes, mais c’est la dignité d’un élu de ne pas répondre à des provocations !"

Roselyne Bachelot dénonce une "perte de conscience". Une perte de conscience d’autant plus regrettable que les propos de Gilles Bourdouleix s’opposent totalement aux valeurs que véhicule la ville de Cholet.

Cholet ce n’est pas n’importe quelle ville. C’est la Capitale de la Vendée militaire, c’est vraiment le cœur battant de ce Maine-et-Loire qui est bâti sur des valeurs humanistes. Là, il y a une perte de conscience.

Roselyne Bachelot conclut par cet uppercut :

Il doit être poursuivi pénalement.

Voir la vidéo, à partir de 8'30 :

Mardi 23 juillet, une enquête préliminaire pour "apologie de crime contre l'humanité" a été ouverte par le procureur de la République. Celui-ci a été saisi par le préfet du Maine-et-Loire à la demande du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

Jérémy Gabert

Du rab sur le Lab

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