Séparation Hollande-Trierweiler : Nathalie Kosciusko-Morizet raille "une lettre de licenciement plutôt qu’une lettre de rupture"

Publié à 08h32, le 27 janvier 2014 , Modifié à 08h36, le 27 janvier 2014

Séparation Hollande-Trierweiler : Nathalie Kosciusko-Morizet raille "une lettre de licenciement plutôt qu’une lettre de rupture"

FEMINISME – "Mais où sont les féministes ???" avait tweeté la députée UMP Valérie Boyer dès l’annonce de la séparation de François Hollande et de Valérie Trierweiler. Un credo féministe repris ce lundi 27 janvier par Nathalie Kosciusko-Morizet.

Invitée de i>Télé, la candidate UMP à la mairie de Paris a ainsi réagi sur cette séparation, tout en se justifiant d’aller sur le terrain de la vie privée. "C’est sa vie privée. En même temps, c’est un communiqué public dans lequel il a annoncé ça. Puisque le communiqué est public, on peut bien avoir un sentiment sur le sujet", explique-t-elle.

Et la députée UMP de l’Essonne de juger les mots choisis par François Hollande, les comparant à… une lettre de licenciement :

J’ai eu l’impression de lire quelque chose qui ressemblait plus à une lettre de licenciement plutôt qu’une lettre de rupture. Voilà, pour moi, les termes de ce communiqué.

Assurant qu’elle ne veut pas "en faire un sujet politique", c’est en tant que femme que NKM dit réagir :

Je n’en fais pas un sujet politique, je dis ça comme une femme. Les termes de ce communiqué ne laissent pas indifférent une femme.

Quant à la question de fond du statut du conjoint, inexistant juridiquement en France, l’ancienne ministre puis porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy prône de prendre exemple sur le modèle allemande plutôt que sur le modèle américain :

Il faut clarifier le statut du conjoint. Il y a deux solutions. Soit on a une solution à l’américaine dans laquelle il y a un statut officiel. Soit on n’a pas de statut officiel du conjoint, un peu comme en Allemagne. C’est l’un ou c’est l’autre. Là, on est dans un espèce d’entre-deux. Je préfère la solution à l’Allemande.

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