Sollicité par la section locale de la CGT, Benoist Apparu refuse d’adhérer à la centrale syndicale

Publié à 12h25, le 09 mai 2013 , Modifié à 12h25, le 09 mai 2013

Sollicité par la section locale de la CGT, Benoist Apparu refuse d’adhérer à la centrale syndicale
Benoist Apparu. (Maxppp)

NON MERCI – Non, le député UMP Benoist Apparu ne sera pas adhérent de la CGT. Invité à adhérer à la centrale syndicale par Daniel Garda, secrétaire général de l'union locale CGT de Châlons-en-Champagne, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a répondu par la négative, rapporte l’Union.

Benoist Apparu explique ainsi au quotidien la teneur de son refus exprimé au syndicaliste :

Je lui ai répondu lundi sur un ton, allez… un peu sarcastique.

A l’origine de cette improbable hypothèse de voir le député UMP de la quatrième circonscription de la Marne adhérer au syndicat proche du Parti communiste, une sortie de Benoist Apparu face à Jean-Luc Mélenchon lors de leur duel dans l’émission "Des paroles et des actes" du 25 avril.

Un prétexte développé par Daniel Garda dans une lettre adressée au proche d’Alain Juppé, relayée par l’Union :

Vous avez, à cette occasion, affirmé votre combat avec les salariés de Grantil sur le maintien de leurs emplois à Châlons-en-Champagne.

L'union locale CGT s'étonne de votre intervention réelle dans cette lutte. Pour preuve, vous avez dernièrement voté à l'Assemblée nationale la transposition de l'accord sur l'emploi favorisant les licenciements. Pour autant, votre soi-disant combat avec la CGT pour les Grantil nous a interpellés.

Nous vous proposons ainsi de vous compter parmi nos militants CGT. Merci de nous retourner le bulletin d'adhésion ci-dessous.

Réponse cinglante de Benoist Apparu, par écrit, précise le quotidien régional :

Lors de cette émission, j'ai en effet fait référence à la situation de l'entreprise Grantil. La raison en est très simple : je souhaitais démontrer au président du Parti de gauche, exemple à l'appui, qu'une politique de rassemblement était bien plus efficace que sa politique de division.

Et d’ajouter :

Telle est la démonstration que j'opposais jeudi 25 avril à Jean-Luc Mélenchon. Notion qui, à la lecture de votre lettre, semble malheureusement vous échapper.

 

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