Sophie Dessus députée: "J'ai bénéficié d'une pichenette sur le nez d'un certain Chirac"

Publié à 11h04, le 20 juin 2012 , Modifié à 12h02, le 20 juin 2012

Sophie Dessus députée: "J'ai bénéficié d'une pichenette sur le nez d'un certain Chirac"
Sophie Dessus pour son premier jour à l'Assemblée nationale le 19 juin 2012 (Maxppp)

VIDEO - "Quand j’étais sur le terrain, sur les marchés, dans les foires, j’ai aussi bénéficié d’une pichenette sur le nez d’un certain Jacques Chirac". Sophie Dessus, fraichement élue députée de Corrèze dans le fief de Jacques Chirac et François Hollande, reconnait non sans humour que les oeillades de l'ancien Président, filmées par le Petit Journal de Canal Plus, ont donné un coup de pouce à sa popularité.

Elue dès le premier tour avec 51,44% des voix, la "blonde de Chirac"était l'invitée de Pascale Clark sur France Inter ce 20 juin.

  1. La femme idéale de Chirac: derrière l'homme, à le servir à table

    Sur France Inter

    Elle le reconnait bien volontiers: la drague de Jacques Chirac sous l'oeil du Petit Journal ne lui a pas porté préjudice, bien au contraire. Élue dès le premier tour en Corrèze, Sophie Dessus parle d'elle-même de l'effet "pichenette":

    Quand j’étais sur le terrain, sur les marchés, dans les foires, j’ai aussi bénéficié d’une pichenette sur le nez d’un certain Jacques Chirac. Et un petit peu de mon travail quand même!

    Invitée de France Inter ce 20 juin, Sophie Dessus est également revenue sur le machisme corrézien qui n'avait jusque là pas porté de femme à l'Assemblée:

    C'est bien qu’en Corrèze, enfin une femme puisse être élue. Je vais remonter au temps de Jacques Chirac où il disait que la femme idéale était la femme habillée de noir, debout derrière l’homme, qui le servait à table. Ca a un peu évolué, c’est pas mal.

    Rebaptisée "la blonde aux deux présidents", la nouvelle députée prend le parti d'en rire:

    Même si on est une blonde, on est capable de porter des lois et de faire avancer notre circonscription !

    La maire d'Uzerche semble en tout cas toujours éberluée d'en être "arrivée là". Elle veut tenter de "rester elle-même" au milieu de tous ces "hommes en costumes gris":

    On m’a présenté la salle des colonnes où parait-il, les députés sont là pour dire du mal des voisins. Moi je l’ai baptisée la salle des clampes, parce qu'à Tulles, on a le coin des clampes:ce sont de dames qui parlent et font des ragots.

    Quant à la vidéo de la "pichenette", c'est ici:

     

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