Souscription du NPA : Besancenot, cagoulé et armé, braque une fausse Liliane Bettencourt

Publié à 16h48, le 21 novembre 2013 , Modifié à 22h42, le 21 novembre 2013

Souscription du NPA : Besancenot, cagoulé et armé, braque une fausse Liliane Bettencourt
Olivier Besancenot dans une vidéo du NPA (captures Dailymotion)

ACTORS STUDIO - Dans une vidéo mise en ligne mercredi 20 novembre par le NPA, on peut voir Olivier Besancenot, cagoulé et armé, ordonner à une certaine Liliane de lui faire un gros chèque, repartir avec un milliard et finir derrière les barreaux. 

Le contexte : 

Le Nouveau Parti anticapitaliste a lancé en août une souscription et espère rassembler un peu plus de 1 million d'euros notamment pour présenter des candidats aux élections municipales et européennes de 2014. 

La vidéo :

"NPA Souscription Saison 3 : le braquo " met en scène les membres du NPA en train de réfléchir à des pistes de financement pour leur parti.

Dans la scène suivante, Olivier Besancenot escalade un mur censé être celui de la propriété de la veuve d'André Bettencourt. Pendant ce temps, la fausse Liliane Bettencourt chante "Maréchal nous voilà" en passant le chiffon sur une photo encadrée de l'ancien ministre et ancien trésorier de l'UMP, Eric Woerth . On distingue les portraits de deux autres anciens ministres sarkozystes sur son bureau : Brice Hortefeux et Nadine Morano.

L'ancien candidat d'extrême gauche aux élections présidentielles de 2002 et 2007 enfile alors une cagoule noire en annonçant qu'il va "leur faire cracher leur oseille". "Elle est où la vieille", demande-t-il à un homme avant de l'assommer.

"Main en l'air, c'est une souscription", lance le postier le plus célèbre de France à la fausse Liliane Bettencourt (et vous remarquerez la feuille jaune sur le mur : Loréal est devenu "L'or est al").

"Ils essaient de vous faire oublier que vous étiez une grande figure du mouvement révolutionnaire en France" assure le prédecesseur de Philippe Poutou en posant son arme, retirant sa cagoule et en obtenant un chèque d'un milliard d'euros sur le million qu'il demandait.

"Putain, finalement, c'était pas un bon plan", s'exclame Olivier Besancenot après s'être enfui et avoir fini, morale de l'histoire, derrière les barreaux. 

Un court-métrage militant à voir ci-dessous :

Du rab sur le Lab

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