Stéphane Troussel, le patron de la Seine-Saint-Denis, écrit à Barack Obama pour l’inviter à visiter son département pendant la COP21

Publié à 15h59, le 24 septembre 2015 , Modifié à 11h32, le 26 septembre 2015

Stéphane Troussel, le patron de la Seine-Saint-Denis, écrit à Barack Obama pour l’inviter à visiter son département pendant la COP21

DOCUMENT LAB Barack Obama est très demandé par les socialistes de Seine-Saint-Denis. Après Claude Bartolone, qui avait invité le président américain à venir s’exprimer à l’Assemblée nationale , c’est son successeur à la présidence du conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, qui lui lance une invitation.

Ainsi a-t-il écrit au chef d’Etat américain, en anglais et en français, pour l’inviter, lors de son passage en Ile-de-France pour la COP21 au Bourget, à visiter le 9-3 et à rencontrer des jeunes du département.

Dans cette lettre que publie le Lab, datée du 17 septembre et adressée à la Maison Blanche mais aussi à l’ambassade américaine à Paris, Stéphane Troussel écrit :

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Quel formidable geste pourriez-vous faire en nous faisant l’honneur lors de votre présence ici, en Seine-Saint-Denis, d’ajouter à vos engagements pris lors de votre déplacement en France, une visite de nos quartiers. (…)



Vous faire échanger avec un groupe de jeunes issus du département, rencontrer nos associations ou nos artistes par exemple ou vous faire participer à une visite axée sur nos actions en matière de développement durable, serait vraiment un grand honneur.

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Voici la lettre en question :

L’objectif de l’élu socialiste : que son territoire "soit perçu plus positivement". Etablissant une comparaison entre la Seine-Saint-Denis et le Bronx ou Harlem, Stéphane Troussel souligne que, "en tant que premier président afro-américain des Etats-Unis, notre population vous regarde avec admiration et respect". Dans sa missive, l'élu PS ajoute :

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Je souhaite que les jeunes de Seine-Saint-Denis s’approprient l’un des slogans phares de vos campagnes "Yes, we can", et qu’ils arrivent à briser le plafond de verre qui les freine.

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Si la présidence des Etats-Unis n’a pas encore répondu à l’invitation, Stéphane Troussel devrait dans un premier temps être reçu à l’ambassade américaine. Pour caler le programme de Barack Obama dans le 93 ?

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