Suite au discours de Ayrault, les députés UMP quittent l'hémicycle

Publié à 16h34, le 24 juillet 2012 , Modifié à 16h54, le 24 juillet 2012

Suite au discours de Ayrault, les députés UMP quittent l'hémicycle
(Capture)

Nouvel incident de séance à l'Assemblée nationale. La plupart des députés UMP ont quitté mardi l'hémicycle, lors de la séance des questions au gouvernement.

L'objet de la colère des élus de droite : la longueur d'une intervention du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui défendait la politique menée depuis deux mois.

  1. François Fillon, lui, est resté dans l'hémicycle

    Scandalisés, les députés UMP quittent l'hémicycle. La plupart des députés de droite sont sortis mardi de l'hémicycle, lors de la séance des questions au gouvernement, pour marquer leur mécontentement face à la longueur d'une intervention du Premier ministre.

    Jean-Marc Ayrault s'était lancé dans une défense de neuf minutes de la politique menée depuis deux mois par le gouvernement. 

    Alors que la durée des questions des députés et des réponses des ministres lors de cette séance est limitée à deux minutes, le chef du gouvernement parlait déjà depuis plus de six minutes lorsque les bancs de la droite ont commencé à se vider. Au total, Jean-Marc Ayrault s'est exprimé pendant près de neuf minutes.

    Mais le président de l'Assemblée nationale a tenu à rappeler en fin d'intervention que :

    Le temps des interventions du Premier ministre n'est pas décompté.

    Christian Jacob, patron des députés UMP, a vigoureusement protesté dans les couloirs de l'Assemblée :

    C'est une pratique invraisemblable! C'est systématiquement qu'il utilise du temps à rallonge. Six minutes pour répondre à une question du groupe socialiste, c'est autant de questions qui ne seront pas posées par les autres groupes notamment par l'UMP.

    Tous les députés UMP n'ont pas quitté les bancs: ainsi, François Fillon est resté dans l'hémicycle.

    Dans son intervention, M. Ayrault a défendu l'action de son gouvernement, et dressé un bilan sévère du quinquennat précédent, en réponse à un député PS de l'Yonne Jean-Yves Caullet.

Du rab sur le Lab

PlusPlus