#QAG – Comme tous les mardis et mercredis, voici venu le temps de la séance de questions au gouvernement.
Voici le menu du jour :
A partir de 15h, suivez les #QAG en direct en séance publique https://t.co/iPjoDahfve#DirectAnpic.twitter.com/ztybKDkz1u
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 3 Novembre 2015#C'était bien, chez Lucette
Christian Jacob pose la première question, sur un theme ô combien important : la visite de François Hollande , en fin de semaine dernière, chez une Française, Lucette. Une visite bien préparée en amont, comme l'a démontré BFMTV .
View post on imgur.comDu coup, le chef de file des députés LR est colère :
"C'était une opération montée, préparée jusqu'en dans les moindres détails. Monsieur le Premier ministre, je vous le dis les yeux dans les yeux : arrêtez de prendre les Français pour des imbéciles.
"
Manuel Valls répond à Christian Jacob.
Et l'envoie bouler :
"Ce que les Français ne supportent plus, c'est votre comportement et ce type de questions.
"
Et le Premier ministre de parler, pêle-mêle de terrorisme, de la COP21, etc.
#SarkozyDémission
Manuel Valls aussi peut hausser le ton quand il veut. Profitant d'une *question* de l'ancienne ministre des Sports Valérie Fourneyron, le Premier ministre se livre à une violente diatribe contre certains, chez Les Républicains, qui critiquent à l'envi le système judiciaire.
Il dit :
"Quand on est un responsable politique, remettre systématiquement en cause le travail des forces de l'ordre, le travail des préfets, c'est tout cela qui affaiblit l'autorité de l'État. Quand un député de la nation, la semaine dernière, parle de magistrats comme de pervers, de psychopathes, de militants aveuglés par leur idéologie (voir ici ).
Quand un candidat à la primaire cède à la plus grande démagogie et accuse le chef de l'État d'instrumentaliser la dramatique situation de Calais pour faire le jeu du Front national. Quand le soutien d'un autre candidat parle d'une technique électorale.
Quand l'opposition n'a de cesse de remettre en cause la garde des Sceaux en instrumentalisant les chiffres de la délinquance et de la population carcérale.
Quand un ancien président de la République estime qu'il n'y a plus d'autorité de l'État après avoir lui-même supprimé près de 13.000 postes dans la police et la gendarmerie, et des centaines de postes de magistrats, après avoir lui-même avoir affaibli l'institution judiciaire, en remettant plusieurs fois en cause des décisions prises par des juges indépendants.
Comment voulez-vous que les Français aient confiance dans la justice, dans les forces de l'ordre, confiance dans la République ?
"
#Affaire d'État
Luc Chatel est aussi remonté que Christian Jacob. Ce qui l'énerve, lui, ce n'est pas Lucette mais l'apparition du nom de Nicolas Sarkozy - pour rien - dans l'enquête sur l'affaire "Air Cocaïne" .
View post on imgur.comIl demande :
"Est-ce que le bâtonnier de Paris a été informé qu'on étudiait les fadettes d'un avocat au barreau de Paris, Nicolas Sarkozy ?
"
Puis, interrogeant le Premier ministre sur ce que lui et Christiane Taubira savait, Luc Chatel lance :
"Cela pourrait très vite devenir une affaire d'État.
"
Manuel Valls répond à nouveau, rappelant que depuis 2012, la justice est in-dé-pen-dan-te.