Thierry Mariani (LR) annonce un nouveau voyage en Crimée "très prochainement"

Publié à 09h02, le 27 juillet 2015 , Modifié à 09h07, le 27 juillet 2015

Thierry Mariani (LR) annonce un nouveau voyage en Crimée "très prochainement"
Thierry Mariani © PIERRE VERDY / AFP

I'LL BE BACK - Une "honte pour le Parlement", une "violation du droit international", une "honte pour l'Europe"... Les critiques n'ont pas manqué, en réaction au voyage de parlementaires français en Crimée. En "homme libre", Thierry Mariani a organisé cette visite très polémique, malgré les condamnations du ministère des Affaires étrangères. Mieux : en "homme libre" toujours, il est prêt à remettre ça

Invité de France Info lundi 27 juillet, le député de Les Républicains annonce :

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Une dizaine de parlementaires sont venus, mais je peux vous dire que j'avais 4-5 personnes que j'ai dû refuser, et on fera probablement un autre voyage très prochainement, en octobre.

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Sur les raisons du voyage, il explique que cette délégation de parlementaires tricolores voulait "maintenir le lien avec les parlementaires russes et se rendre compte" de la situation en Crimée, annexée par Moscou. Une région qu'il qualifie de "zone grise", où "même les téléphones ne passent plus parce que les compagnies téléphoniques n'ont plus le droit" d'exercer, raconte-t-il. Une région, aussi, où "le droit international est violé par tout le monde" (Union Européenne, États-Unis, Russie et Ukraine) "depuis deux ans", ajoute-t-il.

Et de dresser deux parallèles un brin alarmistes : d'abord avec l'Irak, puis avec la Guerre de Cent ans. Le premier :

 

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Si vous vous souvenez, j'avais organisé le dernier voyage en 2002 en Irak. À l'époque, j'avais eu le même tollé. Et je ne voudrais pas que se passe dans quelques mois ce qui s'est passé en Irak, c'est-à-dire une véritable catastrophe.

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Le second :

 

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Je n'ai pas violé l'histoire. L'histoire, c'est que la Crimée a toujours été russe, l'histoire c'est que la population s'est toujours sentie russe. [...] Aujourd'hui, on a deux solutions en Europe. Ou on en tient compte et on essaye de voir la réalité, ou on commence une sorte de Guerre de Cent ans qui va pourir la situation en Europe. Je rappelle qu'on est déjà à 6.000 morts en Ukraine.

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Pour finir, celui qui aimerait bien que la droite française s'inspire un peu plus du très controversé Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, affirme ne pas avoir été "manipulé" par la Russie de Vladimir Poutine : "Je n'ai pas l'impression d'être manipulé, j'ai l'impression de défendre mes idées."

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