Thierry Mariani évoque le nuage de Tchernobyl pour expliquer que les réfugiés ne vont pas s'arrêter aux frontières de l'Allemagne

Publié à 12h38, le 09 février 2016 , Modifié à 12h55, le 09 février 2016

Thierry Mariani évoque le nuage de Tchernobyl pour expliquer que les réfugiés ne vont pas s'arrêter aux frontières de l'Allemagne
Thierry Mariani © AFP

Thierry Marinai est russophile . Le député Les Républicains des Français de l'étranger aime ainsi citer Vladimir Poutine en exemple. Il aime aussi aller voir du côté de la Crimée voir comment les choses se passent depuis que cette partie de l'Ukraine a été annexée par la Russie , en 2014. C'est peu dire que l'élu LR connaît sa Russie sur le bout des ongles, même les périodes troubles et les accidents de parcours, comme l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, située à l'époque en URSS.

Lundi 8 février, en débat sur iTÉLÉ avec le socialiste Olivier Faure, Thierry Mariani évoque le drame de Tchernobyl et la diffusion dans toute l'Europe d'un nuage radioactif. Pourquoi parle-t-il de cela en 2016 ? Pour expliquer que, comme le nuage, les migrants arrivés en Allemagne ne s'arrêteront pas aux frontières de la France.

Voici ce qu'il dit :

"

Comme on est dans un espace libre, c'est comme le nuage de Tchernobyl : ça ne va pas s'arrêter à nos frontières.

 

"

Interrogé par la journaliste Laurence Ferrari, Thierry Mariani explique bien qu'il ne veut pas comparer les migrants à un nuage radioactif. "Je compare ceux qui disent : 'les migrants vont en Allemagne et ne viendront pas chez nous'", détaille-t-il.

Mais il ajoute :

"

C'est l'image qui, par moments, est utilisée pour dire : 'les migrants vont rester en Allemagne, ils ne vont pas venir chez nous'.

 

"

Un instant découpé par le Lab à voir ci-dessous en vidéo :



En avril 1986, après l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, une polémique sur le chemin du nuage radioactif a eu lieu en France, résumée de façon caricaturale par l'idée selon laquelle "le nuage s’est arrêté à la frontière".

Du rab sur le Lab

PlusPlus