Trappes : la droite accuse les socialistes

Publié à 10h55, le 20 juillet 2013 , Modifié à 10h55, le 20 juillet 2013

Trappes : la droite accuse les socialistes
Trappes, vendredi 19 juillet. (Captures d'écran - Line Press)

Situation tendue à Trappes vendredi 19 juillet au soir. Dans la ville des Yvelines, entre 200 et 400 personnes, qualifiées d'"hostiles", se sont rassemblées devant un commissariat. Quelques feux d'artifice ont été tirés, des poubelles ont été incendiées près de l'hôpital, un abri bus a été saccagé et un jeune garçon a été blessé par un tir de flash-ball. 

Des événements qui ont rapidement fait réagir des responsables politiques, et notamment à droite. Et dès vendredi soir, ils accusent les socialistes d'être responsable de la situation. 

Eric Ciotti, député filloniste des Alpes-Maritimes et spécialiste des questions de sécurité, juge que le PS a cédé "aux communautarismes" et que l'Intérieur "dissimule" les violences. 

Son collègue Christian Estrosi invite aussi le gouvernement "à réagir et à ne plus faire preuve de laxisme". De son côté, Laurent Marcangeli, député de Corse du Sud fait le parallèle avec l'accident de Brétigny et considère que "Valls doit parler". 

  

Même comparaison, mais plus implicite, chez le parlementaire Lionnel Luca. "Il ne se passe absolument rien à Trappes, juste un élan fraternel entre certains de ses habitants et leur police", ironise-t-il en référence aux violences en marge des événements de Brétigny, pointées par la droite et nuancées par la gauche. 

Valérie Boyer, elle, juge que "le gouvernement ne maîtrise plus la situation et a perdu toute crédibilité". A l'extrême droite, Jacques Bompard attaque aussi Manuel Valls qu'il accuse de "laisser faire". 

Sous couvert d'anonymat, le responsable d'une association de musulmans interrogé par l'AFP, a expliqué que la manifestation faisait suite à l'interpellation d'un homme qui s'était opposé au contrôle par la police de son épouse portant un voile intégral. Une version confirmée par une source policière. 

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