Troisième permanence PS vandalisée en un mois à Paris

Publié à 15h06, le 29 juillet 2013 , Modifié à 17h06, le 29 juillet 2013

Troisième permanence PS vandalisée en un mois à Paris
Le 24 juin dernier, la permanence du PS, rue Ernest-Lefèvre dans le 20ème arrondissement de Paris, avait déjà été vandalisée (PHOTOPQR/LE PARISIEN/Aurélie Ladet)

Encore une attaque contre une permanence du PS. Dimanche 28 juillet à 14h sur l'avenue Daumesnil, dans le 12e arrondissement de Paris, un homme de 42 ans, qualifié de "déséquilibré" par la police, s’en est pris au local du parti socialiste, cassant neuf vitres. Il a également tagué sur le trottoir "permanence PS".

Pour la police, qui a été alertée par le bruit du verre alors qu’elle effectuait une patrouille, cette dégradation ne peut être considérée comme un acte anti-mariage gay, comme le suggérait Le Parisien dans son édition du 29 juillet (article payant).

"C’est un acte politique mais plus généralement l’auteur des faits en voulait à la justice", explique au Lab une source policière.

"L’homme a été envoyé à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police à l'issu de sa garde à vue", selon le parquet de Paris, interrogé par Le Lab ce lundi 29 juillet.

Également contacté par Le Lab, le premier secrétaire de la fédération parisienne du Parti socialiste, Rémi Féraud "condamne ces actes".

Celui qui est aussi directeur de campagne d’Anne Hidalgo est d’autant plus amer que "cette dégradation s’inscrit dans une longue série qui a débuté il y a plusieurs mois".

Après les locaux socialistes rues Léopold-Bellan et Ernest-Lefèvre, où avaient été inscrits "Mort au pouvoir", il s’agit de la troisième permanence du PS vandalisée en un peu plus d’un mois sur Paris.

Pour Rémi Féraud :

Les motivations sont variables mais souvent les auteurs sont des opposants au mariage pour tous ou à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Le maire du 10e arrondissement de Paris déplore un "climat démocratique dégradé" :

Cela va de l’inscription à des dégradations plus graves comme dans le 20e arrondissement ou, hier, dans le 12e. La plupart ont fait l’objet d’une plainte. Les interpellations sont nécessaires pour que cela cesse.

Au total, "près de la moitié des arrondissements a été victime de dégradations", déplore Rémi Féraud.

Jérémy Gabert

Edit à 17heures, avec les précisions du parquet de Paris

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